lundi 24 octobre 2011

les petites phrases du 24/10/2011

CRISE DE LA DETTE - François Baroin, sur Europe 1. Reconnaissant une crise "grave", "menaçante", le ministre de l'Economie l'a assuré : "on sait où l'on va". "On sait qu'on ne veut pas que la Grèce fasse faillite", a-t-il poursuivi. François Baroin a par ailleurs estimé qu'après cette sortie de crise, une évolution vers une "Europe de convergence budgétaire et fiscale" serait "inévitable". "Il y a eu trop de crises à répétition, il faut qu'on en tire les leçons sur la gouvernance", a estimé le ministre de l’Économie. "Il faut des réponses stables", a-t-il poursuivi, faisant toutefois "simplement" remarquer qu'il y a "un ralentissement économique mondial".
SOMMET EUROPÉEN - Valérie Pécresse, sur France Info. La ministre du Budget a affirmé que la France "avait rendez-vous avec son histoire et celle de l'Europe" lors du sommet européen sur la crise de la dette de la zone euro mercredi. "La France ne manquera pas ce rendez-vous avec les Allemands et avec les partenaires européens", a-t-elle insisté. A propos de la dette grecque, la porte-parole du gouvernement a assuré que les banques françaises pouvaient "faire face à ce risque grec". "Mais il faut qu'on résolve aussi l'ensemble des problèmes" de la zone euro, a-t-elle insisté en faisant référence à l'Espagne et l'Italie.
SOMMET EUROPEEN - Jean-Luc Mélenchon, sur RTL. Le candidat du Front de gauche a qualifié de "pas glorieux du tout" le sommet de Bruxelles, dimanche, sur la crise de la dette, estimant que Nicolas Sarkozy avait fait preuve de "naïveté". Selon Jean-Luc Mélenchon, face à la crise il y a "les uns, qui pensent la dominer, l'utiliser à leur profit - les Allemands - et les autres, qui la subissent, les Français". Les Allemands "essayent d'utiliser la crise grecque que, depuis le début, ils ont pensé favorable", car "de nature à dresser les peuples sur la seule ligne qui leur convient", a-t-il ajouté.
LIBYE- Marine Le Pen, sur Canal+. La présidente du Front national a jugé qu'elle a eu "raison sur la Libye" en prévoyant sa transformation "en dictature islamiste", après que le président du Conseil national de transition (CNT) ait parlé de la charia comme source de loi. "Mais quel échec de la part du gouvernement de Nicolas Sarkozy", souligne la leader frontiste. Elle pointe du doigt les millions d'euros dépensés "pour arriver à un conseil national de transition qui, loin de tout processus démocratique, décrète que c'est la charia qui va donc être le principe de base du fonctionnement de la Libye et que toute loi contraire à la charia sera nulle et non avenue".
UMP DE PARIS - Philippe Goujon, sur France Info. Le président de la fédération UMP de Paris s'est demandé si Rachida Dati, qui a violemment attaqué François Fillon dimanche, était "encore dans la majorité" ajoutant que "même l'opposition n'a pas des propos aussi excessifs". "L'intérêt de la candidature de François Fillon à Paris est d'arrêter avec ces petites phrases, ces querelles d'ego qui ont tant fait de mal à la droite parisienne et qu'on puisse s'inscrire dans une démarche d'union", a argumenté le député. Philippe Goujon a également démenti le recrutement par Matignon d'une conseillère spéciale pour Paris, comme l'a affirmé Rachida Dati dimanche."Il n'a pas besoin de cellule parisienne à Matignon puisque sa cellule, ce sont les élus de Paris qui le soutiennent à 80 ou 90%", a précisé le député.

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