mardi 25 octobre 2011

les petites phrases du 25/10/2011

BUDGET - Jean-Pierre Raffarin, dans Les Echos. L'ancien Premier ministre appelle à des efforts d'économies budgétaires "à nouveau importants et surtout durables", expliquant qu'il "faudra réduire encore nos dépenses". Pour lui, "nous sommes devant l'exigence d'adapter nos dépenses à nos recettes" et "il faudra réduire encore nos dépenses et, principalement, choisir entre couper des dépenses sociales peu efficaces ou revenir sur les allègements de charges en compensations des 35 heures". Assurant que "le temps est contre nous", Jean-Pierre Raffarin estime qu'"il ne faut pas perdre de temps". "Il doit être clair que les efforts dont nous nous exempterions nous seront imposés par la hausse des taux d'intérêt".
AFFAIRE DU CARLTON - Sandy Saeij, assistance commerciale au Carlton de Lille, sur Europe 1. Cette femme est revenue sur l'affaire de proxénétisme qui secoue l'hôtel depuis le début du mois. L'employée assure ne pas avoir été au courant de telles pratiques au sein de l’établissement. "Je suis abasourdie. Je n'ai jamais entendu parler de quoique ce soit à ce sujet", a-t-elle assuré. "Je n'ai d'ailleurs jamais eu le moindre doute", a-t-elle poursuivi. Sandy Saeij est également revenue sur les risques de fermeture de l'hôtel. "L'organisation de séminaires ont tous été annulés en octobre et le mois de novembre ne s'annonce pas mieux. Les clients me disent que par rapport à l'image de leur société, ils ne veulent pas venir chez nous", a-t-elle confié.
CRISE DE LA DETTE - Nicolas Dupont-Aignan, sur Europe 1. Le député de l’Essonne prône une sortie de la monnaie unique et explique qu’il ne se réjouit pas "du malheur de [son] pays" mais s'interroge : "pourquoi vouloir sauver un système qui nous ruine"? Sur le passage le retour à une monnaie nationale, Nicolas Dupont-Aignan a expliqué : "je regarde la réalité : il y a 10 pays de l’Union qui n’ont pas l’euro. Ils marchent mieux car leur monnaie n’est pas dévaluée, les exportateurs peuvent produire chez eux. Quand les entreprises partent à l’étranger parce que l’euro est trop cher, ce sont des emplois en moins". Revenant sur la menace de la dégradation de la note de la France par les agences de notation, il a regretté : "Le AAA, on en fait le dieu".
BANQUES - Jean-Pierre Jouyet, dans la Tribune. L'Europe avance vers un accord sur la crise des dettes souveraines mais "les banques doivent maintenant accepter les sacrifices nécessaires", déclare le président de l'Autorité des marchés financiers. "Beaucoup du succès de la deuxième réunion de l'Eurozone est entre leurs mains", ajoute-t-il.
CRISE DE LA DETTE - Eva Joly, sur Europe 1. La candidate d'Europe Écologie-Les Verts à la présidentielle s'est exprimée sur le Conseil européen qui s'est tenu dimanche. "C'est très important que nous arrivions à régler le problème de l'endettement. Mais il faut aller au-delà. Il faut créer une Europe fédérale qui ne s'occupera pas seulement du taux de ses banques, mais également du niveau de vie de ses citoyens", a-t-elle commenté. L'ancienne magistrate a estimé que "la recapitalisation des banques est devenue indispensable, parce que la valorisation de leurs obligations a chuté en raison et de la crise".Elle a toutefois déploré que ces mesures interviennent trop tard. " Moi, je proposais, il y a six mois, de réduire l'endettement des banques et de le restructurer de 50 %". "Si nous n'arrivons pas à un accord avec Bruxelles, c'est la fin de l'Europe, la fin de la zone euro", a-t-elle alerté.
NUCLEAIRE - Eva Joly, sur Europe 1. La candidate d'Europe Écologie-Les Verts à la présidentielle a rappelé ses exigences sur la sortie du nucléaire. "Il n'y a pas de réponse technologique au problème du nucléaire. Seule la sortie du nucléaire peut mettre la population en sécurité", a-t-elle assuré. Elle a estimé que la position de François Hollande sur le nucléaire "doit évoluer". "Ma responsabilité historique est de faire en sorte que l'alternance de 2012, soit aussi une alternance sur l'énergie. Je ne rentrerai pas dans des combines ou des négociations d'épiciers", a-t-elle fermement déclaré. Eva Joly s'est toutefois dit prête à faire "des compromis" sur la question de la date de sortie du nucléaire.
CRISE DE LA DETTE - Pierre Moscovici, sur France Info. Le député PS a estimé que Nicolas Sarkozy allait "de tergiversation en tergiversation" face à la crise européenne et avait été réduit à un rôle de "partenaire un peu junior" dans l'Union. Pour le directeur de campagne de François Hollande lors de la primaire socialiste, la crise actuelle "est différente" des précédents cahots de l'UE, "car elle mine les fondements même de la construction européenne" et atteint "la cohésion entre la France et l'Allemagne qui en a assez de payer pour les autres et s'est un peu retirée de la solidarité". "L'Europe est au bord de la falaise, elle ne peut pas faire un pas en avant, il faudra bien qu'on trouve des solutions structurelles qui permettent de recapitaliser nos banques" et "mettre en place un mécanisme de solidarité et ou de garantie" financière, a-t-il estimé
ZONE EURO - Marine Le Pen, sur BFM TV. La présidente du Front national a réaffirmé qu'il fallait revenir "aux monnaies nationales" et procéder à une dévaluation, ce qui rendra "peut-être quelques produits plus chers, mais il y aura plus de gens qui auront un travail pour les acheter". "Ce que je voudrais que les gens comprennent", c'est que "notre monnaie est trop forte, elle plombe nos exportations, elle détruit notre croissance, elle pousse les entreprises à délocaliser, elle crée le chômage", a-t-elle argumenté. Or, "les inconscients qui ont constitué l'euro nous interdisent de dévaluer (...) il faut dévaluer pour retrouver de l'oxygène", explique la leader frontiste."Tant qu'on ne sortira pas de cette vision qui consiste à dire qu'on accepte le chômage, qu'on accepte l'absence de croissance, on ne sortira pas de ce problème", a-t-elle conclu.
UMP DE PARIS - Bernard Accoyer, sur LCI. Le président UMP de l'Assemblée nationale a souhaité que Rachida Dati cesse de "marquer des buts contre son camp", en déplorant ses attaques contre le Premier ministre. "Occupons-nous de l'essentiel, c'est-à-dire des mandats qui nous ont été confiés!", a-t-il insisté.
UMP DE PARIS - Jean-François Copé, sur France 2. A propos de la guerre parisienne entre François Fillon et Rachida Dati, le secrétaire général de l'UMP a estimé que son rôle n'était pas de "sanctionner" mais de "mettre un casque bleu pour mettre autour de la table les gens qui appartiennent à la même famille politique", rappelant avoir "besoin de tout le monde". Le député-maire de Meaux a indiqué faire un travail de rassemblement avec une "idée simple: on ne doit pas trouver de bouc émissaire, mais à l'inverse on ne doit pas humilier". Il estime qu'à la fédération UMP de Paris, "on ne doit pas tout changer, mais on ne doit pas rien changer".
La suite des petites phrases en cliquant sur ce lien..................
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Raffarin-appelle-a-des-efforts-d-economies-budgetaires-supplementaires-412321?from=bloc2012

Pierre Moscovici : "le budget 2012 est insincère" par FranceInfo

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