mardi 29 novembre 2011

les petites phrases du 29/11/2011

RAPPROCHEMENT HOLLANDE/BAYROU - Jean-Luc Mélenchon, sur France InterLe candidat du Front de gauche a accusé François Hollande de vouloir relier centristes et gauche, ce qui ne peut aboutir qu'à "un divorce à gauche", répétant que lui-même ne participerait pas à un gouvernement comprenant des centristes. "Quand François Hollande tend la main à François Bayrou", il "tranche d'une manière incroyable un débat constant des socialistes au cours des 15 dernières années", a-t-il déclaré. Ce débat "consiste à dire: pas d'alliance avec le centre, alliance à gauche". "J'ai dit depuis le début, au nom du Front de gauche: nous n'irons pas dans un quelque gouvernement que ce soit où il y aura des centristes", a averti l'eurodéputé (ex-PS).
SÉCURISER LES POLICIERS – Marine Le Pen, sur i-TéléLa présidente du Front national a demandé aujourd'hui que soit reconnue une "présomption de légitime défense" pour les forces de l'ordre, fût-ce au "risque des bavures", après deux fusillades en 24 heures dans les Bouches-du-Rhône. Celles-ci ont causé la mort de deux malfaiteurs, alors qu'un policier, blessé très grièvement, est toujours entre la vie et la mort. "Je suis pour la mise en place d'une présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre, parce qu'il faut que les policiers soient capables, mentalement et moralement, d'être dans leur bon droit lorsqu'ils défendent leur peau face à des criminels", a déclaré la candidate à la présidentielle. "Les policiers ont peur d'être poursuivis par la justice".
ACCORD PS-EELV - François Rebsamen, sur Europe 1
le président du groupe socialiste au Sénat a rebondi sur l'avertissement lancé par l'écologiste Jean-Vincent Placé au candidat PS à l'Elysée. Ce proche de Cécile Duflot a lancé à propos de François Hollande: "Je pense qu'il a intérêt à rectifier le tir pour écouter davantage d'une part son propre parti et d'autre part ses alliés et d'une façon plus générale les Françaises et les Français. Ce n'est pas parce que l'on a la confiance des Françaises et des Français un jour tous les 5 ans que l'on a raison sur tout". Réponse du maire de Dijon et proche de François Hollande : "Il a intérêt à parler autrement".
COMPARAISON AVEC LE FRONT NATIONAL – Claude Guéant, sur RTL
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a assuré qu'il n'avait "rien de commun avec le Front national" sur l'immigration, tout en répétant que "pour que l'intégration se fasse", il fallait "moins d'immigrés accueillis chaque année". "Marine Le Pen a ses propres thèses, ce ne sont pas du tout les miennes", a répondu Claude Guéant à une question sur le "merci" ironique que lui a adressé la veille la présidente frontiste pour avoir déclaré dimanche que la France accueillait "trop" d'étrangers en situation régulière. "Je n'ai rien à voir avec le Front national, rien de commun avec le Front national", a insisté Claude Guéant, affirmant qu'un tel amalgame ne lui faisait "pas plaisir". "C'est plus facile de s'intégrer si on est un peu moins nombreux que si on est plus nombreux, c'est tout simple", a-t-il argumenté. "Il faut une meilleure maîtrise des flux migratoires. Pour que l'intégration se fasse (...), il faut qu'il y ait moins d'immigrés accueillis chaque année."
35 HEURES – Laurence Parisot, sur RMC et BFM-TV La présidente du Medef a réclamé la fin de la durée légale du travail au profit d'une durée conventionnelle négociée par branche. "Si nous voulons améliorer le fonctionnement du marché du travail (...) on peut se poser des questions sur la durée du travail", a déclaré Laurence Parisot. "Nous n'avons aucune souplesse sur la durée du travail, si le carnet de commandes baisse, il est assez compliqué pour une entreprise de s'adapter", a-t-elle poursuivi. "C'est une caractéristique qui nous différencie de l'Allemagne", selon la patronne du Medef. "Faisons en sorte que la durée soit conventionnelle plutôt que légale, cela veut dire qu'elle pourrait être différente d'une entreprise à une autre et aussi d'une période à une autre", a-t-elle conclu.
ACCORD PS-EELV - écologiste Jean-Vincent Placé, sur Europe 1Le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé a appelé à une trêve entre Europe Ecologie et le Parti socialiste. "Les Français attendent de la dignité, de l'éthique, de la sobriété dans le débat. C'est ce à quoi j'appelle Eva Joly, François Hollande et même Jean-Luc Mélenchon. Il faut s'arrêter. Halte au feu à gauche, passons à autre chose !", a-t-il lancé. Celui qui a été l'un des négociateurs de l'accord avec le PS a assuré qu'il serait appliqué quoi qu'il arrive, mais avec mesure. "Cet accord est là, il vaut ce qu'il vaut. Il est authentifié par le bureau national, il va s'appliquer. Mais ce n'est ni la Bible ni le Livre rouge. Il a vocation à évoluer, notamment lorsque les parlementaires de gauche et écologistes seront majoritaires", a-t-il déclaré. "François Hollande et Eva Joly sont mécaniquement engagés par cet accord", a rappelé Jean-Vincent Placé.
GOUVERNANCE EUROPÉENNE – Valérie Pécresse, sur France 2 Les orientations retenues par la France dans ses discussions avec l'Allemagne pour modifier la gouvernance de la zone euro tendent à instaurer plus de discipline et solidarité face à la crise de la dette souveraine. "Nous travaillons avec nos partenaires allemands à proposer un pacte, avec plus de discipline dans la zone euro: retour à l'équilibre budgétaire, règle d'or pour tous les Etats, et en même temps plus de solidarité de la zone euro, avec des institutions qui seraient plus fortes (...) qui interviendraient de manière plus efficace", a déclaré la porte-parole du gouvernement. "Tous les Etats doivent se donner comme règle : 'zéro déficit'", a-t-elle ajouté.
PLAN DE RIGUEUR – François Baroin, sur France Info
Le ministre de l'Economie a confirmé ce mardi matin les propos tenus un peu plus tôt dans la matinée par la ministre du Budget, Valérie Pécresse, et réaffirmé que la France ne modifierai pas ses prévisions de croissance, malgré le rapport pessimiste publié lundi par l'OCDE, qui anticipe une croissance de 0,3% en 2012 quand le gouvernement table sur 1%. "Ces prévisions sont assorties d'un fort degré d'incertitude [...] La France a déjà fait mieux que ne l'anticipaient" les prévisionnistes, s'est-il justifié. Par conséquent, François Baroin a répété qu'un troisième plan de rigueur n'était pas nécessaire. "Nous avons de la marge, quelque soit l'évolution conjoncturelle. 6 milliards d'euros ont été provisionnés" pour faire face à une éventuelle dégradation de la conjoncture, s'est défendu le ministre.

Bourdin 2012 : Laurence Parisot par BFMTV

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