vendredi 2 décembre 2011

les petites phrases du 02/12/2011

SOMMET SOCIAL – Manuel Valls, sur France Inter Le directeur de la communication de campagne de François Hollande a vu une "provocation" dans l'annonce d'un sommet social par Nicolas Sarkozy, la veille à Toulon. "Le président de la République ne respecte ni les institutions, ni l'opposition, ni les partenaires sociaux", a accusé le député-maire PS d'Evry. L'annonce d'un sommet social à l'Elysée en janvier est donc "une provocation" aux yeux de Valls. "Depuis trois ans, il n'y a plus de dialogue social", a-t-il dit. "Qui peut croire un seul instant qu'en pleine campagne électorale, ce candidat, Nicolas Sarkozy, peut être sincère dans cette relation avec les partenaires sociaux?" Le discours de Toulon, ce "retour sur les lieux du crime", était un "meeting électoral", a-t-il estimé, avant de dénoncer "un mélange des genres et des comptes publics" entre le candidat et le président.
DISCOURS DE SARKOZY – Vincent Peillon, sur Canal+
L'eurodéputé s'est interrogé sur la "légitimité" de Nicolas Sarkozy pour, à six mois de l'élection présidentielle, engager la France dans la renégociation d'un traité européen qui peut être du "chaos rajouté au chaos". "C'est quoi la renégociation d'un traité? Cela résout la crise d'aujourd'hui? Pas du tout, les Français l'ont vécu déjà par deux fois. Cela prend des mois, c'est extrêmement compliqué" et "ça nous engage pour des décennies!" "Quelle légitimité a M. Sarkozy pour engager la France, comme ça, dans la renégociation d'un traité?", s'est demandé Vincent Peillon. "Quel débat démocratique va-t-on avoir?" "Il faut écouter l'opposition dans un pays démocratique. L'opposition a dit très nettement, par la voix de François Hollande qui a rencontré les présidents du conseil et de la commission cette semaine: nous ne voulons pas de traité", a-t-il poursuivi.

CROISSANCE – François Baroin, sur RTL
Le ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie a jugé qu'il n'y avait pas lieu de revoir le budget prévisionnel pour 2012 malgré les annonces de récession dans la zone euro. "Nous avons basé notre budget sur une croissance raisonnable de 1% qu'il n'y a pas lieu de réviser pour le moment", a-t-il expliqué. "Il y a un ralentissement mais c'est une crise de confiance, le rebond peut être plus rapide que dans les crises précédentes", a-t-il assuré. "Si nous arrivons - ce à quoi nous croyons et ce que nous croyons - par le changement de gouvernance de la zone euro, par la mise en oeuvre opérationnelle du pare-feu pour éviter la contagion en Europe, par la protection des banques en augmentant leurs fonds propres, à stabiliser la zone euro, le rebond peut être plus rapide que par les années passées".
DISCOURS DE SARKOZY - Jacques Attali, sur Europe 1L'économiste a insisté sur l'importance du discours de Mario Draghi jeudi et non celui de Nicolas Sarkozy. "Le discours le plus important ce n'était pas celui de Monsieur Guaino puisque c'est lui qui revendique l'avoir écrit mais celui de Monsieur Draghi", a-t-il fait remarquer, en référence au directeur de la Banque centrale européenne. "Nous sommes dans une période extrêmement difficile. Le président a reconnu toute l'importance et la gravité de la crise. Il a confirmé ce que j’avais dit il y a plusieurs jours, à savoir que l'existence même de l'euro est menacée. J'ai dit qu'il y avait un risque", a rappelé l'économiste.

Manuel Valls par franceinter

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