lundi 19 décembre 2011

les petites phrases du 20/12/2011

PARRAINAGES - Christine Boutin, sur Europe 1. La présidente du Parti chrétien-démocrate a dénoncé la difficulté à réunir les 500 signatures nécessaires pour valider sa candidature à la présidentielle. "J'en suis à un peu plus de 150 signatures. Mais l'Elysée et l'UMP ont tout bloqué, c'est stupéfiant", a-t-elle assuré. "La stratégie de l'Elysée c'est d'avoir un seul candidat comme en 2007. Mais aujourd'hui, la situation n'est pas du tout la même. Il y a un certain nombre de Français qui ne veulent pas voter pour Nicolas Sarkozy au premier tour, qui veulent montrer qu'ils ne sont pas satisfaits", a-t-elle poursuivi. "Si je n'ai pas les 500 signatures, je n'irai pas", a convenu Christine Boutin, "mais je me battrai". "Je suis entrée en guerre et en résistance. Je suis une fille loyale, mais quand on me cherche, on me trouve. Vous allez entendre parler de la candidature de Christine Boutin", a-t-elle prévenu. "Si on veut me tuer sur le plan politique, on va voir ce qu'on va voir", a ajouté Christine Boutin, qui menace de révéler "une bombe atomique" à propos de Nicolas Sarkozy si elle n'obtient pas les signatures nécessaires. "Je ne souhaite pas que le pouvoir politique soit cadenassé", a-t-elle justifié.
COREE DU NORD - Alain Juppé, conférence de presse à Bordeaux. Le ministre des Affaires étrangères a espéré "qu'un jour le peuple de la Corée du Nord pourra retrouver sa liberté" après le décès de Kim Jong-il. Si la Chine a exprimé ses "profondes condoléances", Alain Juppé a estimé que c'est une tristesse qu'il ne "partage pas". "La mort d'un homme ce n'est jamais réjouissant mais la souffrance d'un peuple m'attriste, c'est cela qui est important", a-t-il expliqué. Selon lui, la Corée du Nord est "un régime totalement verrouillé, l'un des tout derniers régimes (communistes) de la planète", et qui possède l'arme nucléaire donc "c'est pourquoi nous sommes vigilants". Et d'ajouter qu'"il y a un processus de dialogue avec la Corée du Nord qui connaît des hauts et des bas, il faut continuer ce dialogue avec la Chine et les autres participants pour que la Corée du Nord renonce à son arme nucléaire".
ZONE EURO - Dominique Strauss-Kahn, au forum économique de Pékin. L'ancien directeur du s'est montré pessimiste sur la zone euro et très critique des mesures de sauvetage prises à Bruxelles, en évoquant un "radeau semblant sur le point de sombrer". "Nous voyons les pays européens passer d'un plan (de sauvetage) à un autre, d'un sommet de la dernière chance à un autre, toujours sans admettre les pertes, toujours sans permettre une reprise de la croissance et toujours en échouant à restaurer la confiance", a-t-il déclaré.
CRISE DE LA DETTE - Eva Joly, sur i-Télé. La candidate d'EELV à la présidentielle a lancé à l'opposition les invitations à la réunion interpartis proposée dimanche soir par Daniel Cohn-Bendit pour préparer un nouveau traité européen. "Je lance les invitations aujourd'hui, je rebondis immédiatement sur la proposition de Dany Cohn-Bendit", a-t-elle déclaré. "C'est une très bonne idée, parce que la crise, elle est là aujourd'hui et on ne peut pas attendre les élections dans cinq mois pour réagir". "La proposition telle que 'Merkozy' le font, est basée uniquement sur l'austérité, nous savons qu'elle ne peut pas sauver l'euro".
PRIMAIRE SOCIALISTE - Pierre Moscovici, sur Europe 1. Le coordinateur de campagne de François Hollande est revenu sur le mail qui sera envoyé mardi aux électeurs de la primaire. "C'est un signal et un rendez-vous que nous donnons à ces personnes qui ont participé aux primaires. Parce que les primaires ont donné au candidat socialiste une force extraordinaire, 3 millions de personnes, 700.000 ont été jusqu'à laisser leur mail et nous leur disons : 'nous ne vous oublions pas et on a besoin de vous'", a-t-il commenté. Le député du Doubs compte également sur les électeurs de la primaire pour étoffer le réseau de sympathisants socialistes. "Il s'agit de transformer des sympathisants en activistes de la campagne. Donc les alimenter en info leur demander de participer autour d'eux, de faire grandir ce fichier", a-t-il ajouté.
CROISSANCE - Valérie Pécresse, sur France Info. Le gouvernement espère "un rebond de croissance" au second semestre 2012, a indiqué la ministre du Budget qui a réaffirmé qu'il n'y aurait "pas de troisième plan" de rigueur car "l'impératif" c'est maintenant de "soutenir la croissance". "Nous pensons que la croissance peut revenir à tout moment parce que les fondamentaux de l'économie française sont bons", a-t-elle déclaré. A propos des prévisions de l'Insee -qui a estimé la semaine dernière que la France devrait connaître une brève récession au quatrième trimestre 2011 et au premier trimestre 2012- la ministre a évoqué des prévisions faites dans un contexte "extrêmement volatil". Selon Valérie Pécresse, "nous faisons face aujourd'hui à un ralentissement de la croissance qui est un ralentissement mondial (...) qui touche maintenant la zone euro dans un contexte de crise de confiance vis-à-vis de la zone euro".

2012 : Moscovici veut des "activistes" par Europe1fr

1 commentaire:

Annebis a dit…

Que c'est lassant
de voir toujours les mêmes têtes
d'entendre toujours les mêmes discours....
Faut faire marcher l'ascenseur politique !

Bonne soirée Francis
Bises Anne