ALLIANCES- François Bayrou, sur Europe 1. Le candidat du MoDem à la présidentielle s'est expliqué sur son refus de prendre l'avion présidentiel avec Nicolas Sarkozy pour se rendre aux obsèques de Vaclav Havel. "Si j'allais dans son avion, j'étais absolument sûr des interprétations qui ne manqueraient pas d'être faites" en disant que "ce sont des signes de rapprochement", s'est-il justifié. "La ligne qui est la mienne est d'être absolument imperméable à toute idée de manœuvre, d'entente avec le candidat de l'UMP comme avec le candidat du PS", a ajouté François Bayrou.
AFFAIRE BORREL – Gérard Longuet, sur France 2. Le ministre de la Défense - interrogé sur l'affirmation par un témoin que l'armée française avait su très vite que le juge Bernard Borrel, mort en 1995 à Djibouti, avait été assassiné- a assuré que "l'armée ne savait pas". "Si l'armée savait, elle a l'obligation, c'est dans le code pénal, article 40, de transmettre au magistrat toute information sur une affaire juridique", a-t-il déclaré Gérard Longuet. Va-t-il lever le secret-défense, comme le demande la veuve du juge Borrel? "Naturellement, mais il y a une procédure", a répondu le ministre.
GENOCIDE ARMENIEN - François Bayrou, sur Europe 1. Le président du Modem a assuré qu'il ne votera pas en faveur d'une nouvelle loi concernant le génocide arménien parce qu'il trouve que "ce n'est pas raisonnable". "Il n'est pas raisonnable que la loi se mêle maintenant d'entraîner devant les tribunaux, de faire payer des amendes et d'emmener en prison", a-t-il ajouté. Avant de conclure : "ce n'est pas à la loi de régler les problèmes de l'histoire".
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Génocide arménien : le ton monte entre Paris et Ankara
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Christine Boutin, dans Le Parisien. La présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) exclut tout rapprochement avec François Bayrou. "Il est pour l’adoption par les couples homosexuels, ce qui est incohérent avec son projet humaniste. Je connais François depuis longtemps et j’ai tellement cru dans ce garçon. Mais il a perdu les pédales", a lâché la candidate à la présidentielle. Christine Boutin ne mâche pas non plus ses mots envers Nicolas Sarkozy et son bilan : "L’école, c’est la bérézina de Sarkozy. L’institution va à sa perte. Je constate un grand écart entre les paroles et les actes", explique-t-elle. Christine Boutin dit "craindre" par ailleurs que "l’UMP ne résiste pas aux lobbies". "On va à grandes enjambées vers le mariage homosexuel", regrette-t-elle.
Prothèses PIP : "un scandale" selon Debré par Europe1fr
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