les petites phrases du 01/02/2012

FONDATION ABBE PIERRE - Benoit Apparu, dans le Nouvel ObsPour le secrétaire d'Etat au logement, l’encadrement des loyers proposé par la Fondation Abbé Pierre pour faire baisser les prix, "serait une erreur monumentale". Pire, la mesure "produira l'effet inverse", a-t-il ajouté. Se disant "assez ouvert à la discussion" sur la construction de 500.000 nouveaux logements par an dont 150.000 logements sociaux, Benoit Apparu a précisé que "nous ne sommes pas très loin de ces objectifs. En 2010, 131.000 logements sociaux ont été construit et en 2011, 124.000. Pendant le quinquennat nous avons construit plus de 600.000 logements". Non signataire de l'appel de la Fondation, le secrétaire d'Etat est revenu sur l’annonce de Nicolas Sarkozy d’une augmentation de 30% du droit constructible. "Le prix des terrains va augmenter. Mais le prix unitaire du logement lui va baisser puisque le cout de production sera moins élevé", a-t-il prévenu.

CROISSANCE - François Hollande, sur RTLIl faut "faire revenir la croissance, car sans croissance, pas de perspective de réduction du chômage sérieuse", a déclaré le candidat socialiste à l’élection présidentielle. "Je veux faire baisser le chômage", a poursuivi François Hollande. "Le président sortant avait dit, lui, qu'il voulait que le chômage soit à 5% de la population active à la fin de l'année 2012. Nous en sommes à près de 10%", a-t-il fait remarquer. "Vous croyez que je vais faire la même chose, annoncer des objectifs chiffrés et ensuite aller les voir et dire la crise est passée par là, je ne peux pas, je vais plutôt vous proposer un deuxième quinquennat pour y parvenir ?" Pour l’ancien premier secrétaire du PS, "nous aurons sans doute zéro de croissance" en 2012. "Je ne vais pas d'un seul coup, d'un claquement de doigt, dire la croissance est là" mais "je vais la préparer", a-t-il ajouté.

MARINE LE PEN - Jean-Luc Mélenchon, sur France Inter"C'est une erreur complète de se confier" à Marine Le Pen, la candidate du Front national à la présidentielle, a déclaré mercredi sur France Inter, le candidat du Front de gauche. Interrogé sur le fait de savoir s'il s'agissait de sa "principale ennemie", Jean-Luc Mélenchon a répondu par l'affirmative. "Oui, c'est notre honneur. Nous allons (la) sortir de là où elle est et nous allons le faire (...) en convainquant chaque ouvrier, chaque travailleur, chaque salarié que c'est une abomination et que c'est une erreur complète de se confier à une telle personne", a-t-il souligné "Rien de ce qui intéresse les travailleurs n'est pris en compte par Marine Le Pen", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon.

VENTE DE RAFALES - Gérard Longuet, sur Canal +Le ministre de la Défense, interrogé sur les perspectives de signature d'un contrat Rafale avec l'Inde, a évoqué une "formidable promesse" pour l'industrie et la technologie françaises. "La négociation est exclusive entre l'Inde et le GIE Rafale", "est en effet une formidable promesse pour toute l'industrie aéronautique et de grande technologie française. C'est très flatteur", a-t-il déclaré. Comme on lui opposait le précédent du Brésil, pays avec lequel il y avait aussi eu une négociation exclusive, le ministre a répondu : "au Brésil, c'était une annonce du président qui a été remise en cause au bénéfice de' l'industrie française.

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COUT DU NUCLÉAIRE - Didier Migaud , sur Europe 1Au sujet du rapport de la Cour des comptes sur le coût du nucléaire réalisée en 8 mois, le premier président de la Cour, a déclaré: "Il n'y a pas de loup. Toutes les dépenses ont été estimées de manière plus ou moins certaine." "Ce sont surtout les dépenses futures, sur l'évaluation des coûts qui peuvent varier sensiblement", a-t-il ajouté. Et de préciser : " 188 milliards ont été dépensés dans le passé, 10 milliards d'euros sur le coût annuel dont 414 millions investis dans la recherche, 230 millions pour la sûreté et la sécurité, sachant que la taxe sur les installations nucléaires rapporte 580 millions d'euros".

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CHÔMAGE – François Hollande, sur RTLLe candidat du Parti socialiste se refuse à chiffrer de baisse du chômage, alors que le nombre de personnes sans emploi a augmenté de plus de 150.000 en 2011. "Le président sortant avait dit, lui, qu'il voulait que le chômage soit à 5% de la population active à la fin de l'année 2012. Nous en sommes à près de 10", a-t-il argué, expliquant vouloir faire baisser le chômage, notamment grâce à ses propositions de contrat de génération et d'emploi d'avenir, et en faisant revenir la croissance. "Car sans la croissance, pas de perspective de réduction du chômage sérieuse", selon lui. Interrogé sur la date d'entrée en campagne de son principal adversaire, l'actuel chef de l'État, François Hollande a affirmé que cela lui était "totalement indifférend". "Je ne me préoccupe que des Français", a-t-il assuré. Et Hollande d'affirmer être prêt: "Ce que j'annonce je l'ai réfléchi depuis longtemps. Je ne suis pas dans l'improvisation. Moi, je n'invente pas une politique à trois mois du scrutin!".

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