jeudi 2 février 2012

les petites phrases du 02/02/2012

PARRAINAGES - Nathalie Arthaud, sur LCI.La candidate Lutte Ouvrière à la présidentielle a jugé jeudi qu'il ne serait "pas normal" que le Front national ne puisse pas être représenté dans la course à l'Elysée, ajoutant que le système de parrainages n'était "pas démocratique". De son côté, Nathalie Arthaud a indiqué être presque au bout de ses peines : "Nous ne sommes pas loin du but", "nous sommes optimistes". "Je pense quand même que si, moi, je parviens à réunir ces 500 signatures et pas Marine Le Pen, c'est qu'il y a un problème du côté de ses idées, de tous les préjugés qu'elle véhicule et qui ne passent pas. Maintenant, je ne trouverais pas normal que le courant de Marine Le Pen ne puisse pas être représenté, c'est sûr", a-telle conclu.
SONDAGES - Marine Le Pen, sur RTL.
La candidate du Front national à la présidentielle a minimisé jeudi le tassement de sa cote dans les sondages et déclaré qu'il lui manquait à ce jour 150 parrainages pour pouvoir valider sa candidature. Cela "ne dit rien", a-t-elle assuré au sujet des sondages qui lui sont moins favorables ces derniers jours, estimant que ces enquêtes d'opinion devaient s'interpréter dans le cadre d'une "dynamique". "Donnez-moi une émission d'une heure et demie sur neuf chaînes de télévision retransmise en direct et je vais largement récupérer le demi-point que j'ai perdu", a-t-elle lancé, en référence à l'intervention télévision, dimanche dernier, de Nicolas Sarkozy.
FRONT NATIONAL - Marie-Luce Penchard, à l'AFP.
La ministre de l'Outre-mer a affirmé jeudi que pour le Front national, les Ultramarins ne seraient "jamais des Français à part entière", au lendemain de la présentation par Marine Le Pen de son programme présidentiel pour l'outre-mer. "Je voulais lui rappeler ce que son père a dû lui raconter: lors de son séjour en 1987, il n'avait pas pu se poser sur l'aéroport de Fort-de-France (en Martinique), il a dû mesurer ce jour là la fierté des Antillais", a-t-elle déclaré. "Ils sont fiers et pas dupes, si Marine Le Pen annule son voyage, ils savent que rien n'a changé au Front national et la caricature du blog de Villeurbanne révèle que les vieux démons du parti sont toujours là", a précisé Marie-Luce Penchard.
TVA SOCIALE - Bernard Accoyer, sur France Inter.
Le président UMP de l'Assemblée nationale a suggéré jeudi d'appeler la "TVA sociale" : "contribution sociale sur la consommation". Interrogé par France Inter sur l'appellation "TVA sociale" (hausse de la TVA destinée à alléger la taxation du travail), l'élu de Haute-Savoie a répondu que "le transfert des charges sociales qui taxent le travail vers la consommation justifierait une autre formule". "Le consumérisme, l'excès de consommation, dont on nous dit sans arrêt les conséquences sur l'environnement, ce gaspillage dans lequel nous sommes installés depuis un certain nombre de décennies, irresponsable vis-à-vis du développement durable, justifie que l'on réfléchisse à changer la base du financement de notre protection sociale", selon Bernard Accoyer.
HOLLANDE - Henri Guaino, sur i-Télé.
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a jugé jeudi qu'il allait être difficile pour François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, de "tenir la distance de toute une campagne". "Il a mis tout son programme sur la table et on cherche vainement en quoi ce programme répond aux problèmes de la France", a déclaré Henri Guaino. Pour ce dernier, l'enjeu actuel est de permettre à la France d'"affronter le monde nouveau qui va sortir de cette immense crise". "La crise, a-t-il répété, met fin à un monde ancien qui a 30 ou 40 ans et en prépare un nouveau". "Le programme de François Hollande n'est pas aujourd'hui tout à fait à la hauteur des circonstances", a-t-il conclu.
ILE DE FRANCE - Claude Bartolone, sur Europe 1.
La région Ile-de-France et la Ville de Paris ont perdu lundi leurs notes "triple A", les meilleures, qui ont été abaissées d'un cran par l'agence de notation Standard & Poor's (SP) dans la foulée de la dégradation de la note de la France le 13 janvier. "C'est normal. A partir du moment où la France a été dégradée, il est normal que les collectivités locales, comme un certain nombre de banques qui dépendent des décisions économiques prises par le pays soient dégradées à leur tour", a estimé jeudi Claude Bartolone, député PS et président du Conseil général de Seine-Saint-Denis. L'ancien ministre du gouvernement Jospin a ajouté : "ll y a des raisons politiques qui ont amené à cette dégradation. Je ne pardonnerai pas au président de la République actuelle les décisions qu'il a eu l'occasion de prendre au niveau économique et social qui ne sont pas bonnes pour la France."
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