mercredi 29 février 2012

les petites phrases du 29/02/2012

AGRESSION DE MONTEBOURG ET PULVAR – Marine Le Pen, sur Europe 1.La candidate du FN a "condamné", l'agression de la journaliste Audrey Pulvar et du député PS Arnaud Montebourg. Marine Le Pen a ensuite fustigé "les accusations très graves de Madame Pulvar" qui lui demande des explications. "S'il suffit d'aller agresser quelqu'un en criant 'Le Pen président' pour que je sois responsable, l'Etat de droit s'est dégradé" en France, a-t-elle dénoncé avant d'insister : "Lorsqu'il y a eu des extrémistes, je les ai mis à la porte (...). Vous ne pouvez pas - avant même une enquête de police - dire qu'il s'agit de membres du FN". "J'attends aussi que Mme Pulvar et M Montebourg condamnent les agressions dont j'ai été victime", a finalement lancé la candidate d'extrême-droite.
IMPÔT A 75% - François Hollande, sur RTLLe candidat socialiste a défendu la nouvelle tranche d'imposition à 75% proposée la veille en arguant qu'il ne s'agissait pas de faire du "rendement" mais qu'il s'agissait d'une question de "moralisatiion". "Cela devrait amener seulement 200 à 300 millions supplémentaires", a-t-il expliqué. "Mais ce n'est pas un problème de recettes fiscales, c'est une question de cohésion nationale." Il a aussi dénoncé l' "indécence" des revenus des patrons du CAC 40 qui ont "augmenté de 36%" pendant la crise. "Il n'est pas acceptable de verser des salaires dépassant 2 millions d'euros", s'est-il indigné. "Dans le privé, ce sont les actionnaires qui choisissent les rémunérations des patrons, cela ne changera pas. Le seul levier pour le gouvernement est fiscal. Ce taux marginal d'imposition au delà de 1 million, c'est une arme de dissuasion pour faire réfléchir ces élites. Cela ne concerne que 3000 à 3500 personnes en France."
FERMETURE D'USINES - Xavier Bertrand, sur LCILe ministre du Travail a indiqué attendre "dans les prochaines heures" la réouverture de l'usine Albany-Cofpa de Saint-Junien (Haute-Vienne) sur la base de ce que lui a garanti le PDG de cette entreprise spécialisée dans le tissage. "J'ai appelé moi-même hier en Suisse le PDG de ce groupe (...) pour lui dire que ce n'était pas des méthodes, qu'elles étaient inqualifiables et qu'elles étaient inacceptables. Je lui ai dit qu'il fallait une réouverture de l'usine, il m'a dit que cela allait se faire dans les heures qui viennent. J'attends la confirmation", a-t-il affirmé.
GRÈVE EUROPÉENNE - Bernard Thibault, sur France Inter
Les syndicats européens vont manifester mercredi "pour exiger des chefs d'Etat qu'ils prennent une dimension sociale dans leurs décisions", a expliqué le secrétaire général de la CGT. "Il n'y a pas de projet commun qui donne une dimension sociale à l'Europe (...) c'est une Europe de marché", a regretté le dirigeant syndical. "Ce choix de traité européen qui impose des restrictions budgétaires, un encadrement des politiques nationales pour des restrictions nous mène à la récession", a-t-il relevé. Et pour lui, il est "inacceptable" qu'on ne demande pas "son avis au peuple" sur des sujets aussi "importants".
75% DE TAXATION - Jean-François Copé, sur i-TéléLe secrétaire général de l'UMP a cité des propos de Laurent Fabius en 2001, quand il était à Bercy, à l'appui de son réquisitoire contre la proposition Hollande de taxer à 75% les revenus supérieurs à 1 million d'euros par an. "J'ai trouvé une phrase de Laurent Fabius au Sénat à l'époque où il était ministre des Finances: 'ceux qui ignorent le fait que la France est un pays ouvert, et que, si la taxation des personnes et des entreprises était durablement plus élevée que nos voisins, les unes et les autres pourraient voter avec leurs pieds' ", c'est-à-dire "se délocaliser", a assuré le numéro un du parti présidentiel.
AGRICULTURE - Jean-Luc Mélenchon, au Salon de l'agriculture
Le candidat du Front de gauche à la présidentielle a affirmé que les agriculteurs "se trompent" s'ils accordent leur vote à Nicolas Sarkozy, en tête dans les sondages auprès de cette catégorie de la population. "C'est une erreur complète. C'est lui (M. Sarkozy, ndlr) qui est en train de les ruiner comme tous les autres libéraux". "Vous allez voir la tête qu'ils (les agriculteurs) vont tous faire quand ils vont découvrir l'ampleur de la rénovation de la PAC (Politique agricole commune), ça va être un désastre, les paysans se trompent s'ils soutiennent Sarkozy", a-t-il ajouté. Le candidat du Front de gauche a défendu "un autre modèle d'agriculture", plaidant pour une "rupture avec le modèle productiviste"."Nous voulons une agriculture qui relocalise les productions, qui va faire une transition écologique. C'est une agriculture socialisée, moi je n'ai pas peur des mots, on reprend le système notamment des quotas laitiers et on organise le stockage et le déstockage sur les cours", a-t-il précisé.

Bernard Thibault par franceinter

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