Parmi les jalousés et critiqués, le directeur de campagne, Guillaume Lambert figure en bonne place. "Sarkozy n’a pas voulu d’élus autour de lui!", soupire ce sarkozyste qui peste contre l’inexpérience supposée du préfet. "Pour Bayonne, le sujet n’est pas notre organisation, se défend Lambert. Les militants qui avaient infiltré la population sont restés très calmes jusqu’à l’arrivée du candidat. Là, ils ont lancé une action de rue. Cela me rappelle l’action des ligues en 1934", assène-t-il. Également critiqué le grand manitou de la communication élyséenne : "Confier la com' à papy Goudard, qui a 72 ans, ce n’est pas comme cela qu’on va réinventer la façon de faire campagne!", ironise un élu.
D’autre s’interrogent sur la capacité du chef de l’État à être sur tous les fronts. Comme cet ancien ministre : "En 2007, il était tout à sa campagne. Comme Hollande qui est aujourd’hui à 100%. Sarkozy, qui n’arrive pas à lâcher son rôle d’homme à tout faire de la République, est à 15%. Dans ces conditions, c’est impossible." Et de réussir notamment à bien contre-attaquer face à la proposition populaire de Hollande de taxer les très riches. "C’est une mesure qui a réussi à capter l’air médiatique, reconnaît Lambert, mais cela lui collera comme un sparadrap à long terme." Ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez tente de positiver : "Dans les sondages, on a d’abord fait un parcours de regain et de reprise, qu’il y ait un plateau n’est pas illégitime. D’accord, c’est dur, mais ce n’est pas un scoop! La question est de savoir si l’on reprend un parcours d’élan avec Villepinte."
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