mercredi 14 mars 2012

les petites phrases du 14/03/2012

SONDAGES - François Hollande à La Provence
Interrogé sur le sondage selon lequel Nicolas Sarkozy devancerait François Hollande au premier tour de l'élection présidentielle, le candidat socialiste a répondu : "L'objectif est d'arriver victorieux au second tour. Je me préoccupe de ce que sera le moment décisif , le choix des Français le 22 avril et le 6 mai. Qu'il y ait des péripéties dans cette campagne, des moments plus forts que d'autres, c'est normal...", a-t-il relativisé. Le député de Corrèze se dit "confiant et concentré. Parce qu'il n'y a rien qui me soit donné ni promis". Et de mettre en garde contre "l'abstention" et "la diversion" : "Le 21 avril 2002 doit encore être dans toutes les mémoires! L'extrême droite est à un haut niveau . Nous ne devons prendre aucun risque. La dynamique du premier tour est décisive pour l'emporter. Aucune voix ne doit manquer."
LES 35 HEURES – Nicolas Sarkozy, sur Europe 1
"Quand nous avons fait les 35 heures, ça a été le choix d'une erreur historique", a estimé le président-candidat, avant d'ajouter que la "même année, où le gouvernement socialiste a fait les 35 heures, il a fait rentrer la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce". Nicolas Sarkozy a ensuite justifié son choix de ne pas définitivement abandonner les 35 heures pendant son quinquennat. "J’ai supprimé toutes les entraves pour le travailler plus" mais je "n’ai pas voulu qu’on fasse travailler les gens 39 heures payées 35, ce ne sont pas dans mes valeurs".
POSITIONNEMENT POLITIQUE – Guillaume Peltier, dans Le Figaro
Le secrétaire national de l'UMP chargé des études d'opinion revient en détail sur le positionnement du président-candidat, rejetant notamment les accusations de droitisation. "La question n'est plus au vieux réflexe pavlovien de droitisation et de centrisation ou de gauchisation. L'enjeu, c'est le peuple et la crédibilité. Sur ces deux thématiques fortes, Nicolas Sarkozy est en avance. Sa capacité à réformer, à s'attaquer à la dette, à remettre la primauté du politique en Europe séduit les électeurs de François Bayrou. Et la capacité à briser les vieux tabous de la société française qui empêchent toute réforme plaît aux électeurs tentés par le FN ou l'abstention. Nicolas Sarkozy s'adresse, dès aujourd'hui, à tous ces Français. Et cela deviendra en¬core plus évident s'ils ont un duel à trancher entre Hollande et Sarkozy. Sa force, c'est de réconcilier la France du oui et du non aux réformes de 2005. Nicolas Sarkozy a dit oui à la France du non", a-t-il déclaré.
EXILES FISCAUX - Jérôme Cahuzac sur France Info
"C’est une idée que la gauche a d’abord eu avant que Nicolas Sarkozy ne la reprenne à son compte, et ensuite, cette mesure a fait l’objet d’une opposition très virulente », a rappelé Jérôme Cahuzac, en charge du budget dans la campagne de François Hollande, au sujet de la mesure de Nicolas Sarkozy de taxer davantage les exilés fiscaux. « En ce qui me concerne, j’avais suggéré que l’ensemble que nos compatriotes expatriés soient le cas échéant mis à contribution", a ajouté le président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale. "Nicolas Sarkozy propose de ne taxer que les exilés fiscaux, ce qui veut dire qu’il connait la frontière entre un expatrié et un exilé ; il a beaucoup de chance de connaître cette frontière que personne ne sait définir sauf lui", a-t-il précisé.

TAXE A 75% - Laurent Fabius, sur RTLL'ancien Premier ministre a estimé que le taux d'imposition à 75% des revenus supérieurs au million d'euros, proposé par François Hollande, "n'était pas nécessairement destiné à être permanent et je ne serais pas choqué qu'il y ait quand même des plafonds". Questionné sur une analyse du Canard Enchaîné paru mercredi, selon laquelle l'imposition d'un tel taux risquerait d'être jugée anti-constitutionnelle, le député de Seine-Maritime a expliqué: "Il y a eu un recours en Conseil constitutionnel au moment d'un des innombrables épisodes du bouclier fiscal. Et à cette occasion, le Conseil constitutionnel avait dit qu'en l'espèce (ndlr: un taux de 60%), ce n'était pas confiscatoire. A contrario, il y aurait un taux confiscatoire, on ne sait pas lequel".

Essence : J.Cahuzac (PS) dénonce les "profits... par FranceInfo

1 commentaire:

Anne a dit…

Les sondages n'intéressent pas les citoyens et font le "beurre" des agences !

Bon mercredi Francis
Biz Anne