Une autre façon de se distinguer du président
sortant sur la forme. A l'aise, François
Hollande a tenu mercredi après-midi une conférence de presse à
l'Union internationale des chemins de fer à Paris. Un aperçu de son mode de
communication à la presse s'il est élu. "La conférence de presse doit être
un rendez-vous régulier pour rendre compte de l'action que je mènerai", a
dit François Hollande. "J'ai grand respect pour
l'institution que vous représentez, indispensable pour la démocratie", a
dit le candidat socialiste aux 280 journalistes présents, dont 73 étrangers. Sur
le fond, peu d'annonces, mais des précisions.
Un mémorandum adressé à tous les exécutifs sur la
renégociation du traité
François Hollande a confirmé qu'il adresserait s'il était élu au lendemain du scrutin "un mémorandum à tous les chefs d'Etat et de gouvernement" européens sur la renégociation du traité sur les disciplines budgétaires. Le candidat PS a précisé que ce document comprendrait quatre points : la création d'eurobonds pour financer des projets industriels d'infrastructure, libérer davantage de possibilités de financement de la Banque européenne d'investissement, la création d'une taxe sur les transactions financières et la mobilisation des reliquats des fonds structurels européens inutilisés.
Satisfaction sur les propos de Mario Draghi sur le pacte de croissance
Le candidat socialiste a souligné mercredi, pour s'en féliciter, la prise de position du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi en faveur d'un "pacte de croissance" européen, comme il le réclame lui-même (lire notre article > Et la zone euro se mit à plaider pour plus de croissance). Cette ffirmation "va plutôt dans le sens que j'ai indiqué, je ne veux pas tirer (des conclusions de) ses propos, parce qu'il ne met pas forcément la même chose que moi dans les mesures qui pourront soutenir la croissance", a déclaré le candidat socialiste. "Mais il indique que nous ne pouvons pas en rester aux simples disciplines, aux simples sanctions", a ajouté le candidat. "Les idées cheminent et le vote des Français y est sans doute pour beaucoup."
François Hollande a confirmé qu'il adresserait s'il était élu au lendemain du scrutin "un mémorandum à tous les chefs d'Etat et de gouvernement" européens sur la renégociation du traité sur les disciplines budgétaires. Le candidat PS a précisé que ce document comprendrait quatre points : la création d'eurobonds pour financer des projets industriels d'infrastructure, libérer davantage de possibilités de financement de la Banque européenne d'investissement, la création d'une taxe sur les transactions financières et la mobilisation des reliquats des fonds structurels européens inutilisés.
Satisfaction sur les propos de Mario Draghi sur le pacte de croissance
Le candidat socialiste a souligné mercredi, pour s'en féliciter, la prise de position du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi en faveur d'un "pacte de croissance" européen, comme il le réclame lui-même (lire notre article > Et la zone euro se mit à plaider pour plus de croissance). Cette ffirmation "va plutôt dans le sens que j'ai indiqué, je ne veux pas tirer (des conclusions de) ses propos, parce qu'il ne met pas forcément la même chose que moi dans les mesures qui pourront soutenir la croissance", a déclaré le candidat socialiste. "Mais il indique que nous ne pouvons pas en rester aux simples disciplines, aux simples sanctions", a ajouté le candidat. "Les idées cheminent et le vote des Français y est sans doute pour beaucoup."
Réaffirmation de l'hostilité à une règle d'or
budgétaire constitutionnelle
"Je ne suis pas pour une règle d'or
constitutionnelle", comme le prévoit le traité européen de discipline
budgétaire adopté en mars, a déclaré François
Hollande. En revanche, le candidat socialiste a expliqué que le
gouvernement, s'il était élu le 6 mai, ferait voter "une loi organique qui
permettra une programmation de nos finances publiques dans le cadre d'un retour
à l'équilibre" qu'il a fixé à 2017. Le traité européen de discipline
budgétaire prévoit que la règle d'or devra être inscrite "de
préférence" dans la Constitution. Néanmoins, il ne s'agit pas d'une
obligation. A défaut, un texte de loi suffira mais à la condition que sa valeur
juridique garantisse qu'il ne sera pas remis perpétuellement en cause. Nicolas
Sarkozy a pour sa part confirmé mercredi qu'il soumettrait à
référendum "avant la fin de l'année 2012" la règle d'or si le Sénat, à
majorité socialiste, refusait de voter le projet de loi qu'il a promis en cas de
réélection.
La "course" de Sarkozy derrière les "thèses"
FN
François Hollande a dénoncé la "course" de Nicolas Sarkozy "depuis dimanche soir" derrière "les électeurs, mais aussi les thèses, les mots et les phrases" du Front national. "Je ne sais pas si (cette attitude) sera payée en retour mais si elle l'était, elle serait payée cher", a ajouté le candidat socialiste. Interrogé sur la pertinence d'organiser une conférence de presse alors qu'il souhaite d'autre part aller à la rencontre des électeurs du FN, le candidat a indiqué qu'en s'adressant à la presse, il s'adressait "à tous les Français". Il a fait valoir qu'à Hirson dans l'Aisne il était allé mardi à la rencontre d'ouvriers qui lui font "bon accueil", mais que leur choix de vote n'était pas "écrit sur leur figure".
François Hollande a dénoncé la "course" de Nicolas Sarkozy "depuis dimanche soir" derrière "les électeurs, mais aussi les thèses, les mots et les phrases" du Front national. "Je ne sais pas si (cette attitude) sera payée en retour mais si elle l'était, elle serait payée cher", a ajouté le candidat socialiste. Interrogé sur la pertinence d'organiser une conférence de presse alors qu'il souhaite d'autre part aller à la rencontre des électeurs du FN, le candidat a indiqué qu'en s'adressant à la presse, il s'adressait "à tous les Français". Il a fait valoir qu'à Hirson dans l'Aisne il était allé mardi à la rencontre d'ouvriers qui lui font "bon accueil", mais que leur choix de vote n'était pas "écrit sur leur figure".
Le processus de retrait d'Afghanistan initié "dès le
lendemain" de la présidentielle
François Hollande a indiqué mercredi
que s'il était élu, le processus de retrait des troupes combattantes françaises
d'Afghanistan serait initié "dès le lendemain de l'élection présidentielle".
Ce retrait "commencera au début de mon mandat et à la fin de 2012 les
unités combattantes seront rentrées", a-t-il déclaré. "Il restera
sûrement du matériel, c'est ce que disent les spécialistes, nous verrons bien
comment le retirer progressivement", a ajouté le candidat
socialiste.
Confiance sur une victoire le 6 mai
François Hollande a affirme mercredi avoir "confiance" en sa victoire. "C'est un choix entre deux personnalités, entre deux conceptions de l'action publique, de la République, deux projets, mais il y a un clivage qui s'ajoute à tous les autres : le candidat sortant veut diviser, veut séparer, veut opposer", a-t-il lancé. François Hollande s'en est pris aux déclarations sur le "vrai travail" du président-candidat Nicolas Sarkozy et son appel à un rassemblement le 1er mai au Champ de Mars : "Il crée là encore polémique, discorde, surenchère", a-t-il dit. "Je suis dans une autre démarche", a-t-il assuré. Le candidat PS a indiqué qu'il serait à Tulle quelle que soit l'issue du scrutin le soir du 6 mai.
Confiance sur une victoire le 6 mai
François Hollande a affirme mercredi avoir "confiance" en sa victoire. "C'est un choix entre deux personnalités, entre deux conceptions de l'action publique, de la République, deux projets, mais il y a un clivage qui s'ajoute à tous les autres : le candidat sortant veut diviser, veut séparer, veut opposer", a-t-il lancé. François Hollande s'en est pris aux déclarations sur le "vrai travail" du président-candidat Nicolas Sarkozy et son appel à un rassemblement le 1er mai au Champ de Mars : "Il crée là encore polémique, discorde, surenchère", a-t-il dit. "Je suis dans une autre démarche", a-t-il assuré. Le candidat PS a indiqué qu'il serait à Tulle quelle que soit l'issue du scrutin le soir du 6 mai.
Unes de Libération et l'Humanité : "moi, je ne juge pas
la presse"
"Moi, je ne juge pas la presse", a répondu François Hollande à une question sur deux Unes de journaux,
Libération et L'Humanité, avec, dans le second quotidien, un
parallèle explicite entre Nicolas Sarkozy et le
maréchal Pétain. "Est-ce que je vais commenter toutes les unes qu'il y a
eues sur moi? Je n'accablerai pas un organe de presse, cet organe de presse est
libre et il peut en faire autant qu'il en voudra et dans tous les sens", a
poursuivi le candidat. "Ne comptez pas sur moi pour faire un procès à la
presse", a-t-il dit. "Ce type de polémique n'est pas utile", a-t-il
tranché, alors que l'UMP a multiplié les protestations mercredi sur ces deux
Unes.

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