Le nouveau groupe
centriste de l'Assemblée, l'Union des démocrates et indépendants
(UDI) de Jean-Louis
Borloo, qui compte 28 membres, entend se situer dans "une
opposition vérité" vis-à-vis du gouvernement Ayrault, a dit mardi son
porte-parole. "Nous sommes au moins 28 députés démocrates humanistes et
indpendants", a annoncé à la presse le porte-parole de l'UDI, Jean-Christophe
Lagarde, avant de tendre la main aux centristes de l'UMP comme
aux députés du MoDem. "Ils sont les bienvenus", a-t-il lancé. Parmi les premiers
à rejoindre ce groupe figurent 12 députés Nouveau centre (dont sept proches
d'Hervé Morin et cinq opposants), 5 radicaux (sur douze élus), 2 Alliance
Centriste, et 9 divers-droite dont trois députés polynésiens et deux
calédoniens. "Un ou deux nouveaux députés réfléchissent encore et pourraient
nous rejoindre d'ici 18H00 (heure limite pour la déclaration des groupes
parlementaires), d'autres sont en réflexion pour l'automne", a-t-il ajouté.
"Nous voterons la semaine prochaine contre la déclaration de politique générale
du Premier ministre mais, aujourd'hui, pour le vote de la présidence, nous avons
décidé de voter blanc parce qu'il est logique que le président soit socialiste.
Nous n'avons pas à nous y opposer ni à l'approuver", a annoncé M. Lagarde à
l'issue de la première réunion des membres de son groupe. "Notre ligne politique
sera celle d'une opposition vérité", a-t-il souligné. "Quand le gouvernement
fera des choses bien, nous le dirons et le cas échéant, si c'est nécessaire,
nous pourrons le soutenir", a-t-il expliqué en prenant en exemple le projet de
hausse du Smic. "C'est pas un drame national d'autant qu'il ne s'agit pas d'un
coup de pouce mais d'un petit coup d'onglet", a jugé le député de
Seine-Saint-Denis. Quant aux difficultés à venir, M. Lagarde a mis en avant la
question de "la dislocation de l'axe franco-allemand" et de la "compétitivité"
française. "Pour qu'il y ait compétitivité, il faut du sérieux et de la
réduction de la dépense publique, de la cohésion territoriale et sociale et de
la réussite éducative et non pas plus d'impôts", a-t-il fait
valoir.
Evoquant ensuite la question des valeurs, M. Lagarde a assuré que le groupe centriste était au "clair" avec lui-même, "notamment quand il s'agit de l'extrême droite". "Pour nous, il ne s'agit pas du ni-ni. Il y a un cordon sanitaire, il faut le maintenir parce que nous n'avons pas de valeurs communes avec l'extrême droite", a-t-il lancé en référence au débat qui a agité l'UMP au lendemain de la défaite des législatives. Enfin, le porte-parole de l'UDI a souhaité que le nouveau groupe puisse déboucher sur un mouvement politique. "Nous allons construire des regroupements pour que le Centre soit enfin entendu", a-t-il assuré
Evoquant ensuite la question des valeurs, M. Lagarde a assuré que le groupe centriste était au "clair" avec lui-même, "notamment quand il s'agit de l'extrême droite". "Pour nous, il ne s'agit pas du ni-ni. Il y a un cordon sanitaire, il faut le maintenir parce que nous n'avons pas de valeurs communes avec l'extrême droite", a-t-il lancé en référence au débat qui a agité l'UMP au lendemain de la défaite des législatives. Enfin, le porte-parole de l'UDI a souhaité que le nouveau groupe puisse déboucher sur un mouvement politique. "Nous allons construire des regroupements pour que le Centre soit enfin entendu", a-t-il assuré
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