Patrick
Devedjian a annoncé mardi qu'"il sera mis fin aux fonctions" de sa
directrice de cabinet Marie-Célie Guillaume, auteure d'un livre relatant la
guerre entre le président du conseil général des Hauts-de-Seine
et Nicolas
Sarkozy, dans l'édition Hauts-de-Seine
du Parisien. Sous des apparences de fable politique, "Le Monarque, son fils, son
fief" (éd. du Moment) décrit les coulisses de la "Principauté" où les relations
tendues entretenues par Patrick Devedjian,
"L'Arménien", et le "Monarque", Nicolas Sarkozy, sont
envenimées par l'ambition du "Dauphin". Mardi dernier, le bureau politique de
l'UMP des
Hauts-de-Seine avait demandé à M. Devedjian de
sanctionner sa plus proche collaboratrice, considérant que les "attaques
récentes, au travers d'un ouvrage ou de déclarations de presse, doivent être
condamnées avec une extrême sévérité". Comme le président du conseil général s'y
était alors engagé auprès du bureau, "il sera mis fin aux fonctions" de
Marie-Célie Guillaume "suspendue sans traitement depuis le 14 juin", a-t-il
affirmé mardi. Pour autant, il s'est gardé de donner une date.
Ce livre "est un
pretexte"
"Après le livre qu'elle a écrit, qui est sa liberté mais qui en même temps a des conséquences, comment peut-elle avoir des débats avec des élus du conseil général qu'elle a cités dans son livre ? C'est devenu tout à fait impossible", a expliqué sur Canal+ l'ancien ministre, refusant un rôle de "censeur". Patrick Devedjian estime dans le Parisien que ce livre "est un prétexte", affirmant ne pas savoir "si les manoeuvres sont dirigées contre le livre ou contre (lui)". Le président du conseil général fait face à l'opposition d'une grosse partie des élus de sa majorité, parmi lesquels Jean Sarkozy. "Il y a déjà eu Neuilly, l'Epad puis tous les problèmes pendant plusieurs années au conseil général... et ça continue. (Jean Sarkozy) aurait tort de me prendre pour David Martinon", (ex-porte-parole de l'Elysée et candidat à la mairie de Neuilly lâché en pleine campagne par l'UMP), a prévenu le député-maire d'Antony.
Lors d'une réunion lundi des élus de la majorité départementale (UMP-NC) 14 d'entre eux ont voté oui à la question "la confiance est-elle rompue entre la majorité et le conseil général", deux se sont abstenus et deux ont répondu non, a rapporté à l'AFP le conseiller général Eric Berdoati. "Ce n'est pas tant le livre et ses critiques assez basses. Patrick Devedjian met le conseil général à feu et à sang depuis 2007. Le conseil général dysfonctionne. Soit il est capable de présenter un projet et on peut continuer à travailler, soit il deviendra un président minoritaire", a prévenu cet élu, maire UMP de Saint-Cloud. Invité du Grand Journal, Patrick Devedjian a affirmé qu'il "souhait(ait) apaiser les choses". "Mon devoir, c'est d'essayer de rassembler, de pacifier", a-t-il déclaré.
"Après le livre qu'elle a écrit, qui est sa liberté mais qui en même temps a des conséquences, comment peut-elle avoir des débats avec des élus du conseil général qu'elle a cités dans son livre ? C'est devenu tout à fait impossible", a expliqué sur Canal+ l'ancien ministre, refusant un rôle de "censeur". Patrick Devedjian estime dans le Parisien que ce livre "est un prétexte", affirmant ne pas savoir "si les manoeuvres sont dirigées contre le livre ou contre (lui)". Le président du conseil général fait face à l'opposition d'une grosse partie des élus de sa majorité, parmi lesquels Jean Sarkozy. "Il y a déjà eu Neuilly, l'Epad puis tous les problèmes pendant plusieurs années au conseil général... et ça continue. (Jean Sarkozy) aurait tort de me prendre pour David Martinon", (ex-porte-parole de l'Elysée et candidat à la mairie de Neuilly lâché en pleine campagne par l'UMP), a prévenu le député-maire d'Antony.
Lors d'une réunion lundi des élus de la majorité départementale (UMP-NC) 14 d'entre eux ont voté oui à la question "la confiance est-elle rompue entre la majorité et le conseil général", deux se sont abstenus et deux ont répondu non, a rapporté à l'AFP le conseiller général Eric Berdoati. "Ce n'est pas tant le livre et ses critiques assez basses. Patrick Devedjian met le conseil général à feu et à sang depuis 2007. Le conseil général dysfonctionne. Soit il est capable de présenter un projet et on peut continuer à travailler, soit il deviendra un président minoritaire", a prévenu cet élu, maire UMP de Saint-Cloud. Invité du Grand Journal, Patrick Devedjian a affirmé qu'il "souhait(ait) apaiser les choses". "Mon devoir, c'est d'essayer de rassembler, de pacifier", a-t-il déclaré.
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