A l'exception des trois périodes de cohabitation (1986-1988, 1993-1995 et 1997-2002) qui avaient suivi des élections législatives intervenant pendant un mandat présidentiel, seul François Mitterrand, lors de sa réélection en 1988, a dû gouverner avec l'appui d'une majorité plurielle, le Parti socialiste n'ayant pas à lui seul atteint le seuil requis. Si l'on en croit les sondages, ce scénario devrait se reproduire à l'issue des législatives des 10 et 17 juin, même si le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, espère que le Parti socialiste obtiendra la majorité absolue.
Un sondage BVA pour RTL, la presse régionale et Orange diffusé vendredi donne le PS et l'UMP au coude-à-coude, à respectivement 33% et 32% des intentions de vote. Le Front de gauche est crédité de 9%, le Front national de 16%, le MoDem de 4,5% et Europe Ecologie-Les Verts de 4%. Un autre sondage CSA pour BFM-TV, RMC et 20 Minutes diffusé jeudi donnait quant à lui la gauche à 45% mais le PS est devancé par l'UMP, à 31,5% contre 30%, avec un FN à 14%."A droite, l'UMP confirme que sa défaite à la présidentielle n'a pas été un effondrement", note Jérôme Sainte-Marie, Directeur du Département Opinion de CSA. Un autre sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI diffusé vendredi tend à confirmer qu'il n'y aura pas de vague rose. Le Parti socialiste est ainsi crédité de 32% contre 31% pour l'UMP, 16% pour le Front national, 8% pour le Front de gauche et Europe Écologie-Les Verts (EELV) et le MoDem à égalité avec 4%.
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