mercredi 27 juin 2012

les petites phrases du 27/06/2012

UNIVERSITE D'ETE - Ségolène Royal, dans un communiquéSégolène Royal s'est dite mercredi "satisfaite du maintien de l'université d'été" du PS à La Rochelle, malgré son échec aux élections législatives dans cette ville face au dissident socialiste Olivier Falorni. Dans un communiqué, la présidente PS de la région Poitou-Charentes déclare : "Les événements récents, aussi douloureux soient-ils, ne doivent pas entraîner une remise en cause d'un événement important pour la réflexion des socialistes". "La suppression de l'université d'été aurait été vécue comme une sanction à l'égard de La Rochelle, ce qui aurait été mal fondé et incompréhensible", selon l'ex-candidate à l'Elysée.
RELATIONS FRANCO-ALLEMANDES, Jean-François Copé - sur France 2
Le numéro un de l'UMP a assuré mercredi que "le premier passif" du premier mois de présidence Hollande était "la dégradation" des relations franco-allemandes. "Si on devait faire le bilan du premier mois d'exercice des fonctions présidentielles de monsieur Hollande, ce qui pour moi est le premier passif", c'est "la dégradation extrême des relations entre la France et l'Allemagne, à l'initiative, hélas, du président français". "Les provocations se sont multipliées, c'est très inquiétant", a insisté Jean-François Copé. "C'est en faisant le lien très fort" entre les deux pays "que l'on crée le moteur de l'Europe (...) Le rôle d'un grand dirigeant n'est pas de flatter uniquement l'esprit cocardier de tel ou tel pour le plaisir", a argumenté l'ancien ministre.
UMP - Dominique de Villepin, sur BFMTV et RMC
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, fondateur de son propre parti, République solidaire, se "pose la question" d'un retour à l'UMP, sa famille politique d'origine qu'il a quittée en février 2011, en soulignant l'exigence de "rassemblement". "Je suis prêt à parler avec tout le monde", a assuré Dominique de Villepin, qui avait engagé une candidature à la présidentielle avant de jeter l'éponge, faute d'un nombre de parrainages suffisant. "J'ai vu Jean-François Copé, je vais voir Alain Juppé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin", a-t-il détaillé. "Nous avons besoin de nous rassembler, c'est l'exigence du moment".
UMP - Nathalie Kosciusco-Morizet, sur Europe 1
L'ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy, qui avait vivement critiqué dimanche la stratégie du conseiller Patrick Buisson, a expliqué le fond de sa pensée. "Pendant la campagne il y a eu des débats internes. Ces débats internes n'auraient aucun intérêt aujourd'hui s'ils n'étaient pas en train de se reproduire à l'intérieur de l'UMP. Patrick Buisson est, je crois, conseiller de l'UMP. Je voudrais entendre Jean-François Copé (patron de l'UMP) sur le sujet", a-t-elle demandé. "J'ai passé la campagne présidentielle en première ligne. J'ai pris des balles dans le front, ça c'est normal, j'ai aussi pris des balles dans le dos. Pendant ce temps là, il y en avait qu'on ne voyait pas beaucoup, qui passaient leur temps à faire leur campagne personnelle", a-t-elle ajouté.
ASSEMBLEE - Olivier Falorni, sur LCI
Le député Olivier Falorni (ex-PS), tombeur de Ségolène Royal à La Rochelle, s'est réjoui mercredi d'un "accueil très chaleureux" de collègues socialistes à l'Assemblée nationale, où il se sent "comme un poisson dans l'eau". "J'ai vu des députés venir vers moi, certains m'embrasser, figurez-vous", a relaté sur LCI celui qui a été exclu du Parti socialiste pour avoir maintenu sa candidature face à la présidente de Poitou-Charentes.
PROSTITUTION - Clémentine Autain, sur Europe 1
"C'est une position abolitionniste. Je suis ravie que la France l'ait". Clémentine Autain, porte-parole du Front de gauche, a salué mercredi sur Europe 1 la volonté de la ministre du Droit des femmes, Najat Vallaut-Belkacem,
d'éradiquer la prostitution en France. "C'est un objectif qui, certes, porte une part d'utopie mais qui dit l'ambition", a précisé Clémentine Autain. "Ce que j'aimerai, c'est qu'il y ait maintenant des moyens concrets mis à disposition des services qui aujourd'hui se battent contre la prostitution", a conclu la porte-parole du Front de Gauche.

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