Dans un entretien au Monde, le ministre de
l'Intérieur Manuel
Valls a annoncé une circulaire sur la régularisation au cas par cas
des sans-papiers étrangers, excluant de dépasser le chiffre d'environ 30.000 par
an que réalisait l'ex-gouvernement de droite. Cette annonce n'a pas tardé à
faire réagir notamment du côté de la gauche et des associations de défense des
minorités qui voient d'un mauvais œil la position du ministère de
l'Intérieur.
Pour Besancenot, c'est une faute. L'ancien candidat à la
présidentielle Olivier Besancenot (NPA) a jugé que le gouvernement Ayrault avait
commis "sa première grande faute politique" après les déclarations de Manuel Valls sur les régularisations de sans-papiers.
Interrogé sur BFMTV, le responsable du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a dit
éprouver "un grand sentiment d'injustice". "Soit Nicolas Sarkozy, en partant, a
laissé traîner un ministre et il y a un ministre sarkozyste qui, sans le savoir,
s'est faufilé dans le gouvernement Ayrault. C'est peu probable", affirme-t-il.
"Soit - et c'est plus plus malencontreux - le gouvernement Ayrault, par la voix
de M. Valls, vient de commettre sa premier grande faute politique, sa première
grande fracture morale avec le peuple de gauche", estime-t-il. Selon lui, "M.
Valls est en train de nous dire que le gouvernement dit de gauche va s'inscrire
dans la continuité de la politique répressive sur le terrain de l'immigration. Donc
c'est une fracture morale avec le peuple de gauche et ce sera un front de lutte
et un front de résistance".
Pour Act Up, "le changement ça commence mal". L'association dénonce les prises de position du gouvernement sur deux catégories de population qu'elle défend : les sans-papiers et les prostituées. Dans un communiqué publié mercredi, elle décide de frapper fort en déclarant que "le changement ça commence mal", dénonçant la "poursuite des expulsions" et la volonté du gouvernement d'abolir la prostitution. "Le changement tant promis ne commencera manifestement pas par un coup d'arrêt aux politiques racistes de Sarkozy. Les premiers faits d'armes de Manuel Valls rappellent les plus sombres heures des ères Besson, Hortefeux ou Guéant", déplore l'association. Act Up s'indigne notamment contre l'expulsion, vendredi dernier, d'un père de famille, Rom de Macédoine, débouté du droit d'asile malgré la situation de sa communauté dans son pays d'origine.
Pour Act Up, "le changement ça commence mal". L'association dénonce les prises de position du gouvernement sur deux catégories de population qu'elle défend : les sans-papiers et les prostituées. Dans un communiqué publié mercredi, elle décide de frapper fort en déclarant que "le changement ça commence mal", dénonçant la "poursuite des expulsions" et la volonté du gouvernement d'abolir la prostitution. "Le changement tant promis ne commencera manifestement pas par un coup d'arrêt aux politiques racistes de Sarkozy. Les premiers faits d'armes de Manuel Valls rappellent les plus sombres heures des ères Besson, Hortefeux ou Guéant", déplore l'association. Act Up s'indigne notamment contre l'expulsion, vendredi dernier, d'un père de famille, Rom de Macédoine, débouté du droit d'asile malgré la situation de sa communauté dans son pays d'origine.
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