La députée européenne, qui s'était effacée face à François Fillon aux législatives à Paris après des mois de conflit, plaide pour "un parti de femmes et d'hommes courageux qui n'ont pas peur d'affronter le suffrage des Français, même lorsque la victoire n'est pas acquise". Rachida Dati a fait valoir qu'elle avait écrit cette tribune avant que Fillon n'annonce sa candidature à la présidence de l'UMP. "Mon propos est de souligner que les militants sont exaspérés. Ils ont le sentiment d'être oubliés et que les dirigeants du parti se répartissent les postes", a-t-elle dit.
"On a vu des +responsables+ de notre parti faire le choix de se
planquer pour éviter de subir une nouvelle défaite. Ils ne supportaient sans
doute pas d'avoir à dépendre du peuple. Le peuple fera sans eux. Ils ne sont pas
aptes à diriger demain notre parti", écrit cette proche de Jean-François Copé.
Rachida Dati se demande si "(l'on va) porter à la
tête du parti des hommes qui ne ressemblent pas aux Français, qui ne veulent pas
leur ressembler et dont la seule légitimité est souvent le concours de
circonstances?". Une pique qui touche François Fillon
et Alain
Juppé. Le premier avait décidé de ne plus se présenter aux
législatives dans la Sarthe, où il était élu depuis plus de 30 ans. Quant au
second, il avait renoncé à se présenter dans la 2e circonscription de Gironde.
"Remettre les militants au coeur du
Parti"
Dans une allusion à la présidente du FN Marine Le Pen, elle poursuit: "J'en connais une qui, à notre droite, parie sur cette issue malheureuse. Celle de notre transformation définitive en un parti de vieux notables et d'héritiers qui n'ont pas le courage d'aller conquérir le peuple là où il est. Il nous faut refuser de tomber dans ce piège!".
Selon la maire du 7e arrondissement de Paris, la "campagne naissante" pour la présidence de l'UMP "est déjà en train de dériver. On se perd dans des débats stériles sur d'anciens conseillers, des droits d'inventaire qui ne sont en fait que des règlements de comptes personnels et même sur Charles Maurras!". Le 24 juin, Nathalie Kosciusko-Morizet avait vivement critiqué l'influent conseiller de Nicolas Sarkozy, issu de l'extrême droite, Patrick Buisson, en l'accusant d'avoir voulu "faire gagner Charles Maurras" plutôt que l'ex-chef de l'Etat.
Dans une allusion à la présidente du FN Marine Le Pen, elle poursuit: "J'en connais une qui, à notre droite, parie sur cette issue malheureuse. Celle de notre transformation définitive en un parti de vieux notables et d'héritiers qui n'ont pas le courage d'aller conquérir le peuple là où il est. Il nous faut refuser de tomber dans ce piège!".
Selon la maire du 7e arrondissement de Paris, la "campagne naissante" pour la présidence de l'UMP "est déjà en train de dériver. On se perd dans des débats stériles sur d'anciens conseillers, des droits d'inventaire qui ne sont en fait que des règlements de comptes personnels et même sur Charles Maurras!". Le 24 juin, Nathalie Kosciusko-Morizet avait vivement critiqué l'influent conseiller de Nicolas Sarkozy, issu de l'extrême droite, Patrick Buisson, en l'accusant d'avoir voulu "faire gagner Charles Maurras" plutôt que l'ex-chef de l'Etat.
L'eurodéputée appelle à mettre "un terme à l'UMP des barons et
de ceux qui croient savoir mieux que les autres, parce qu'ils sont socialement
privilégiés depuis toujours". Il faut selon elle "remettre les militants au
coeur de notre parti". "La primaire PS
a été une force déterminante dans la victoire de François Hollande!
Apprenons humblement nous-mêmes à faire cette transformation", écrit-elle.
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