C'est un choix cornélien pour Chantal
Jouanno : entre François
Fillon et Alain
Juppé pour la présidence de l'UMP, la sénatrice UMP de Paris a
indiqué dimanche que son "cœur" balançait. Exit Jean-François
Copé, dont la ligne du secrétaire général du parti, lui paraît
"droitière".
Invitée du "Grand entretien" de RCF, l'ex-ministre a déclaré : "Je ne partage
pas la ligne de fond de Jean-François Copé". Elle a
qualifié cette ligne d'"assez droitière - je n'aime pas ce terme mais je n'en ai
pas d'autre - et très libérale, même si l'homme, et très honnêtement, a bien
fait fonctionner le parti". "Donc je suis beaucoup plus proche des idées de
François Fillon ou d'Alain
Juppé, et François Fillon qui s'est déclaré
a effectivement prouvé qu'il savait faire la synthèse et savait faire coexister
des sensibilités très différentes", a insisté Chantal
Jouanno.
"Mon coeur, en tout cas pour la présidence, balance plutôt pour François Fillon ou Alain Juppé parce qu'aujourd'hui, il y a nécessité d'éviter que le parti éclate", a-t-elle poursuivi. "C'est plus difficile pour Jean-François Copé". Samedi, l'ex-Premier ministre a déclaré officiellement sa candidature à la présidence de l'UMP (voir l'article : François Fillon officiellement candidat à la président de l'UMP), Jean-François Copé faisant lui aussi déjà campagne, sans bousculer son calendrier et le maire de Bordeaux se tenant prêt à jouer les recours.
"Mon coeur, en tout cas pour la présidence, balance plutôt pour François Fillon ou Alain Juppé parce qu'aujourd'hui, il y a nécessité d'éviter que le parti éclate", a-t-elle poursuivi. "C'est plus difficile pour Jean-François Copé". Samedi, l'ex-Premier ministre a déclaré officiellement sa candidature à la présidence de l'UMP (voir l'article : François Fillon officiellement candidat à la président de l'UMP), Jean-François Copé faisant lui aussi déjà campagne, sans bousculer son calendrier et le maire de Bordeaux se tenant prêt à jouer les recours.
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