Deux jours avant son discours de politique
générale devant les députés, Jean-Marc
Ayrault affirme dans une interview au JDD qu'il tiendra "un langage
de vérité". Il ajoute qu'il "faudra faire des efforts, des efforts justes et
efficaces". "Nous vivons, dit-il une époque nouvelle, les circonstances
ressemblent à la fin des Trente Glorieuses, après le choc pétrolier". "Est-ce
que notre pays va amorcer un irréversible déclin ou est-ce qu'il se redresse et
se mobilise?", poursuit le Premier ministre, pour qui "c'est le moment d'engager
les grandes réformes structurelles dont la France a besoin". Il ne détaille pas
ce que pourraient être ces réformes, mais promet qu'"on n'attendra pas trois ans
pour
Jean-Marc Ayrault "veut mobiliser le pays", "réussir
la modernisation de l'Etat, qu'il soit plus stratège, plus garant de l'intérêt
des citoyens, décentralisateur", et veut "associer les territoires et le
Parlement". Il reconnaît que "la voie est étroite", qu'il faut que le pays "se
retrouve autour d'objectifs économiques et sociaux et autour de valeurs". "Je
veux remettre la France en mouvement, la France n'est pas fichue, elle a un
avenir", affirme-t-il.
"Je ne veux pas vivre dans une bulle"
S'agissant de son discours de politique générale, le Premier
ministre souligne qu'il ne va "pas révéler aux Français un nouveau programme",
car sa "feuille de route c'est le projet de François
Hollande (...) précis, travaillé, chiffré". "C'est le réalisme de
gauche", dit-il. Jean-Marc Ayrault fait valoir que
son "objectif", c'est le choix de la confiance contre le renoncement (...),
celui des solutions". "Il faut faire des efforts et des choix: nous ferons des
économies dans les dépenses, mais elles seront justes et pas aveugles", dit-il.
Il promet qu'il y aura "moins de lois, mais de bonnes lois" et dit vouloir
"mettre en place la démocratie sociale".
Parlant de lui, le Premier ministre dit qu'il n'est "pas quelqu'un qui saute sur les gens en tapant sur l'épaule", "mais (qu'il) aime les gens". "Ma femme et moi venons d'un monde normal, modeste, je ne veux pas vivre dans une bulle", ajoute Jean-Marc Ayrault, qui vit à Matignon.
Parlant de lui, le Premier ministre dit qu'il n'est "pas quelqu'un qui saute sur les gens en tapant sur l'épaule", "mais (qu'il) aime les gens". "Ma femme et moi venons d'un monde normal, modeste, je ne veux pas vivre dans une bulle", ajoute Jean-Marc Ayrault, qui vit à Matignon.
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