Après le psychodrame de la défaite de Ségolène
Royal à La Rochelle, les dirigeants socialistes avaient discuté du
maintien ou non de leur traditionnelle université d'été dans ce port de
Charente-Maritime. Mais ils l'ont finalement maintenue, ce qui provoquera
l'absence de l'ex-candidate à la présidentielle tout le week-end. La présidente
de la région Poitou-Chantes a préféré se rendre au congrès de l'Internationale
socialiste en Afrique du Sud. L'absence de Ségolène Royal et la présence en
revanche du député exclu du PSOlivier
Falorni vont sûrement alimenter les conversations des sympathisants
socialistes.
Quel goût va avoir cette année La Rochelle maintenant que la gauche est au pouvoir et que les divisions des leaders ne vont plus occuper la presse ? C'est plutôt à une manifestation de soutien au gouvernement que les militants socialistes sont conviés pendant trois jours. En effet, trois mois après la victoire à l'élection présidentielle, les socialistes français se retrouvent vendredi avec le souci de serrer les rangs derrière le gouvernement, confronté à une rentrée difficile.
Militants et élus doivent s'adapter à la nouvelle donne après dix ans d'opposition et oeuvrer à la "réussite du changement", au moment où des impatiences s'expriment à gauche. Les socialistes vont se trouver "avec bonheur, mais aussi avec gravité, tant la situation aujourd'hui est difficile", a prévenu David Assouline, le porte-parole du PS, lors de son point de presse hebdomadaire. "Notre université d'été va être marquée par l'affirmation d'un soutien fort du Parti socialiste à l'action du gouvernement", a-t-il ajouté.
Près de 4.500 militants et élus sont attendus à La Rochellle. Presque tout le gouvernement sera présent, plusieurs ministres animant rencontres "plénières" et "ateliers". Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault débattra pour sa part samedi de la jeunesse à l'invitation des jeunes socialistes du MJS. A la manière d'un candidat à la primaire américaine, il répondra à la volée aux questions des jeunes rassemblés autour de lui.
Quelle succession pour Aubry ?
Quel goût va avoir cette année La Rochelle maintenant que la gauche est au pouvoir et que les divisions des leaders ne vont plus occuper la presse ? C'est plutôt à une manifestation de soutien au gouvernement que les militants socialistes sont conviés pendant trois jours. En effet, trois mois après la victoire à l'élection présidentielle, les socialistes français se retrouvent vendredi avec le souci de serrer les rangs derrière le gouvernement, confronté à une rentrée difficile.
Militants et élus doivent s'adapter à la nouvelle donne après dix ans d'opposition et oeuvrer à la "réussite du changement", au moment où des impatiences s'expriment à gauche. Les socialistes vont se trouver "avec bonheur, mais aussi avec gravité, tant la situation aujourd'hui est difficile", a prévenu David Assouline, le porte-parole du PS, lors de son point de presse hebdomadaire. "Notre université d'été va être marquée par l'affirmation d'un soutien fort du Parti socialiste à l'action du gouvernement", a-t-il ajouté.
Près de 4.500 militants et élus sont attendus à La Rochellle. Presque tout le gouvernement sera présent, plusieurs ministres animant rencontres "plénières" et "ateliers". Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault débattra pour sa part samedi de la jeunesse à l'invitation des jeunes socialistes du MJS. A la manière d'un candidat à la primaire américaine, il répondra à la volée aux questions des jeunes rassemblés autour de lui.
Quelle succession pour Aubry ?
Même si certains dirigeants socialistes qualifient de "sans faute" les 100 premiers jours de la présidence de François Hollande, économie en berne, plans sociaux et incertitudes européennes pèsent sur la rentrée du gouvernement. David Assouline a souligné que le chef de l'Etat et son gouvernement voulaient "agir vite mais sans précipitation, de façon maîtrisée et déterminée" à la différence, selon lui, de l'ère Sarkozy. La première secrétaire Martine Aubry, qui doit clore dimanche cette réunion de famille, n'a pas encore confirmédéfinitivement sa décision de quitter la direction du parti lors du congrès d'octobre, à Toulouse. "Si tout se passe comme je le souhaite, je ne serai plus première secrétaire du Parti socialiste", a-t-elle dit le 17août, laissant entendre qu'elle voulait laisser une équipe rajeunie et en ordre de marche. "Personne ne décidera à sa place. C'est elle qui fixera le terme s'il doit y avoir un terme et les conditions s'il doit y avoir des conditions", dit le ministre du Travail Michel Sapin dans le figaro, paru mercredi. "Elle ne restera pas contre sa volonté et ne partira pas sans qu'elle l'ait décidé", ajoute-t-il.
Martine Aubry avait créé la surprise le mois dernier en présentant une contribution commune avec Jean-Marc Ayrault en vue du congrès, au risque de paraître vouloir verrouiller le débat et le processus de succession. Le duo Ayrault-Aubry s'est réjoui de voir que leur texte de "rassemblement" avait été signé par la quasi totalité des écuries ministérielles et des dirigeants. Mais Benoît Hamon, ministre de l'Economie solidaire, et l'aile gauche du PS, remontés contre le traité européen de stabilité budgétaire, doivent dire d'ici au 12 septembre s'ils déposeront une motion face à celle de l'axe majoritaire.http://lci.tf1.fr/politique/a-la-rochelle-quelle-ambiance-chez-des-socialistes-au-pouvoir-7470667.html
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