mercredi 1 août 2012

Copé dénonce le "silence assourdissant" de la France sur la Syrie

François Hollande a appelé samedi le Conseil de sécurité de l'Onu à intervenir "le plus rapidement possible" pour empêcher que la Syrie ne sombre dans le "chaos" et la "guerre civile", alors qu'armée syrienne et insurgés se disputent le contrôle de la ville d'Alep, dans le nord du pays. Mais la France, qui prend la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'Onu à compter de ce mercredi, se heurte aux vetos de la Russie et de la Chine, opposées jusqu'ici à tout projet de résolution condamnant le régime de Damas. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé qu'il allait demander avant la fin de la semaine une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu au niveau ministériel pour discuter de la situation syrienne.

"Rappelez-vous de ce qui s'est passé lorsque Benghazi était bombardé à l'époque par les troupes de Kadhafi, comme la France a été en initiative avec les Britanniques au Conseil de sécurité de l'ONU. Quel contraste avec le silence assourdissant de la France sur la tragédie syrienne", a déclaré
Jean-François Copé sur Europe 1. "Quand Nicolas Sarkozy était président de la République, il n'attendait pas la présidence tournante (du Conseil de sécurité de l'ONU) pour prendre des initiatives, notamment en Libye", a-t-il ajouté.

L'entourage de Nicolas Sarkozy a démenti lundi des propos rapportés dimanche par Le Parisien, selon lesquels il aurait estimé que François Hollande, son successeur à l'Elysée, devrait être "beaucoup plus ferme" avec le régime syrien. "On m'a critiqué sur la Libye, mais moi au moins, j'ai agi. Il faut être plus ferme contre le régime de Damas, beaucoup plus ferme", aurait-il dit récemment, d'après Le Parisien.

1 commentaire:

Anne a dit…

C'est tellement plus facile
quand on n'est pas "aux affaires"...

Bonne soirée Francis
Bizzz Anne