A Marseille, les
visites de ministres de l'Intérieur, de droite comme de gauche, se sont répétées
depuis trois ans, sur fond de flambée de la criminalité dans les cités et de
polémique sur les réponses à y apporter, notamment en matière d'effectifs
policiers. Sans parvenir, pour l'heure, à enrayer la série de règlements de
comptes que connaît la région marseillaise. Dernier exemple en date : la mort,
mercredi soir, d'un jeune homme de 25 ans, abattu dans sa voiture d'une rafale
de Kalachnikov tirée à bout portant. Il s'agissait du 14e cas similaire dans la
ville depuis le début de l'année.
Face à cette violence bien installée, l'élue socialiste
marseillaise Samia Ghali a voulu interpeller le gouvernement. Pour sortir les
plus jeunes des cités durement touchées par la crise économique, elle demande
notamment le rétablissement du service militaire. "Je propose de rétablir une
forme de service militaire qui permettrait à des jeunes déscolarisés, sans
emploi, sans formation de sortir de leur quartier, et même de quitter Marseille
pour huit mois, un an", a-t-elle souligné. Proposition plus provocatrice, elle a
aussi lancé l'idée d'envoyer lutter l'armée contre les
trafiquants.
"On n'est pas dans
l'agitation"
Interrogée sur LCI sur cette idée d'un service militaire pour jeunes déscolarisés, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement a répondu : "J'ai beaucoup d'estime pour Samia Ghali qui est une élue locale vraiment impliquée sur ce territoire. Ses propositions doivent être écoutées, c'est ensuite au gouvernement dans le cadre" de la réunion interministérielle convoquée le 6 septembre "de décider ce qui est le mieux pour agir efficacement. Mais en tout cas, elle doit être écoutée".
Interrogée sur LCI sur cette idée d'un service militaire pour jeunes déscolarisés, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement a répondu : "J'ai beaucoup d'estime pour Samia Ghali qui est une élue locale vraiment impliquée sur ce territoire. Ses propositions doivent être écoutées, c'est ensuite au gouvernement dans le cadre" de la réunion interministérielle convoquée le 6 septembre "de décider ce qui est le mieux pour agir efficacement. Mais en tout cas, elle doit être écoutée".
La porte-parole du gouvernement a également rappelé sur LCI
que, face à l'urgence représentée par la lutte contre les trafics de
stupéfiants, la zone nord de Marseille a été choisie pour faire partie des zones
de sécurité prioritaires. Et de souligner : "On est vraiment dans la réponse
déterminée à des problèmes structurels, pas dans l'agitation".
Voir la vidéo sur ce lien ..... http://lci.tf1.fr/politique/envoyer-l-armee-a-marseille-vallaud-belkacem-sort-du-rang-7485529.html
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