jeudi 27 septembre 2012

Chômage : la droite riposte à Hollande

«Une situation dont nous héritons.» Le commentaire de François Hollande sur les chiffres du chômage fait bondir à droite. Ce jeudi, l'ancien ministre du Travail, , a jugé que les 3 millions de chômeurs ne sont pas l'héritage laissé par et le gourvernement Fillon, mais «l'héritage de la crise».
«Le PS, plutôt que de commenter devrait plutôt gouverner», a riposté le député de l'Oise en marge des journées parlementaires UMP à Marcq-en-Baroeul, près de Lille.

Il a qualifié de «pas bonnes» les solutions proposées par le gouvernement pour essayer d'enrayer la crise et à la veille de la présentation du budget 2013 en Conseil des ministres. «On ne lutte pas contre le chômage en taxant les entreprises comme ils vont le faire dans le budget qu'on présente demain (vendredi). Ils disent, on ne taxe que les grandes entreprises et ce n'est pas les petites, mais c'est faux !», s'est-il exclamé. «Il faut de la compétitivité et de la flexibilité», a-t-il plaidé.

Bertrand : «Ils n'ont que cela comme argument ?»

Xavier Bertrand a, lui, ironisé : «Ils n'ont que cela comme argument ?» «Regardez les quatre premiers mois de M. Hollande et les quatre derniers de Sarkozy, et vous verrez la différence, l'accélération du nombre de chômeurs», a-t-il lancé.

Copé : ce n'est «pas une réflexion d'homme d'État»

Dans la matinée, Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, a jugé sur
Europe 1 que le commentaire de Hollande n'était «pas une réflexion d'homme d'État.» Pour le député-maire de Meaux, «François Hollande est au pouvoir, il a tout gagné, il a tous les pouvoirs aujourd'hui.» A ses yeux, «la vraie question, plutôt que de continuer à taper sur Nicolas Sarkozy comme il l'a fait, c'est : quelle est la vision stratégique qui est la sienne». «Or, depuis plus de quatre mois qu'il est là, pas une seule fois il n'a été capable de proposer une vision stratégique concrète» sur le thème «comment on relance la machine», attaque l'ex-ministre.

Jean-François Copé, candidat à la présidence de son parti, estime que son camp avait «enrayé la spirale d'augmentation très forte du chômage», «on a plutôt mieux résisté que d'autres». «La vraie question aujourd'hui», c'est «comment on n'augmente pas le coût du travail, comment on ne casse pas la croissance avec des hausses d'impôts», selon l'élu de Seine-et-Marne. Il demande à
Jean-Marc Ayrault, chef du gouvernement qui sera ce soir sur France 2, d'«arrêter tout de suite toutes ces commissions et ces groupes de travail qu'il a créés pour retarder des décisions qui doivent être prises maintenant.»
http://www.leparisien.fr/politique/actualites-informations-videos-politique.php
              

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