Jean-François
Copé a mobilisé jeudi ses troupes parisiennes dans sa campagne pour
la présidence du parti en proclamant qu'"aucune terre n'est imprenable pour l'UMP" aux
élections locales de 2014, à commencer par la capitale tenue par le PS.
"C'est arrondissement par arrondissement que nous devons
reconquérir Paris", a lancé le secrétaire général de l'UMP. Une pierre dans le
jardin de son grand rival François Fillon, qui a quitté en juin la Sarthe pour
venir se faire élire député à Paris mais n'aurait pas l'intention de se
présenter aux municipales de 2014 dans la capitale.
"J'ai besoin de vos parrainages, de votre engagement, de vos
voix et que vous fassiez campagne", a-t-il lancé à ses quelque 200 supporteurs
réunis dans un restaurant du Montmartre touristique, dans le XVIIIe
arrondissement. La bataille Fillon-Copé pour les parrainages requis pour
concourir à la présidence de l'UMP fait rage au sein de la fédération de la
capitale.
"J'ai été élevé à l'école Chirac"
"Vous allez avoir une droite bien pensante qui a vu des
sondages et considère qu'il n'y a plus besoin de faire une élection", a ironisé
le député-maire de Meaux. "Mais moi j'ai un petit défaut: j'ai été élevé à
l'école Chirac. J'ai vécu 1995 quand on disait à Jacques Chirac: 'mais pourquoi
vous y allez ?' Il a été élu", a souligné Jean-François Copé, qui se pose en
challenger face à François Fillon.
Il s'est fait applaudir en dénonçant un "antisarkozysme
haineux, hargneux, infantile" du gouvernement "qui consiste à détricoter tout ce
que nous avons fait" et l'introduction du droit de vote aux étrangers "dans
notre droit positif". Luc Chatel, qui fait partie de son ticket pour l'élection
du président de l'UMP les 18 et 25 novembre, et Roger Karoutchi, son
co-directeur de campagne, étaient à ses côtés.
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