"Tout d'un coup, le personnage présenté comme calme, policé, qui avait appris avec la gestion de la ville de Nantes le réalisme, apparaît comme ce qu'il est, c'est à dire un homme de gauche, très sectaire qui s'en prend à la majorité des Français", a lancé François Fillon.
L'ancien premier ministre, qui brigue la présidence de l'UMP face à Jean-François Copé, était interrogé sur les propos de son successeur qui a dénoncé samedi devant le congrès du PS à Toulouse "la vieille droite bourgeoise dont le pays ne veut plus".
"On sent que Jean-Marc Ayrault est complètement désemparé et, surtout, qu'avec le choc de la réalité le vernis craque", a-t-il dit. "Ce n'est pas indispensables d'insulter la moitié des Français, enfin, lui pense les insulter en les traitant comme il le fait, avec des accents de lutte des classes", a-t-il enchaîné, rappelant que 48,3% des Français avaient voté pour Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle en mai.
François Fillon a appelé aussi à un "ressaut" en France, estimant qu'il fallait "rassembler, pas s'insulter et se montrer du doigt comme le fait le Premier ministre". "Même l'alternance classique ne pourra pas venir à bout de la crise que nous traversons qui est en réalité le déclin de l'économie française et sans doute du continent européen", a-t-il cependant concédé.
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