mercredi 31 octobre 2012

Hollande affronte un moment "très dur"

François Hollande reconnaît affronter un moment "très dur" dans l'exercice du pouvoir, affirmant qu'il n'y a plus aujourd'hui "aucune indulgence, aucun respect" sur son action, selon des propos rapportés par le quotidien Le Monde daté de demain. "Exercer le pouvoir, aujourd'hui, c'est très dur. Il n'y a plus aucune indulgence, aucun respect. Mais je le savais", affirme le chef de l'Etat, qui enregistre une nouvelle forte baisse de sa côte de confiance.

Selon un sondage TNS Sofres publié aujourd'hui, le président de la République recule ainsi de 5 points par rapport à octobre, seuls 36% des Français lui faisant confiance, le premier ministre
Jean-Marc Ayrault reculant de 7 points à 34%. Mais le président de la République veut assumer. Le pouvoir, "je l'ai voulu!", souligne-t-il, "pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d'une vie. Mais parce que je pense que pour la France, c'est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu'elle le fasse par la négociation, dans la justice sans blesser les plus fragiles ni les déconsidérer. Les autres l'auraient fait sans doute, mais brutalement".

Il défend également son mode de gouvernance fondé sur la négociation. "J'assume cette méthode. Il faut prendre le temps de décider car une fois que c'est décidé, c'est fait. Regardez Sarkozy, il a mis trois ans à détricoter le bouclier fiscal", dit-il dans cet échange avec des journalistes du Monde. François Hollande concède tout de même qu'"en termes de communication, la négociation est moins facile à porter car elle prend du temps. Mais on verra ce que j'aurai laissé à la fin du quinquennat", ajoute-t-il.

Au sujet de son premier ministre en difficulté après un nouveau couac sur les 35 heures, il lâche simplement: "Je sais qu'il est loyal et qu'il n'a pas d'ambition pour la suite". Il fait aussi valoir que "nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c'est une question de cycle". Toutefois "il peut aussi y avoir un scénario noir, celui de la récession". Mais pour lui, "le rôle du chef de l'Etat c'est de préparer toutes les hypothèses".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/31/97001-20121031FILWWW00587-hollande-affronte-un-moment-tres-dur.php

1 commentaire:

Anne a dit…

Le respect...doit être réciproque./
Les politiques en ont-ils pour les citoyen(ne)s ?

Bonne journée Francis
bizzz Anne