lundi 25 février 2013

L'expresso du 25 février

La phrase

"Si nous avions trouvé toutes les solutions à la crise, nous aurions gagné (les élections). C'est la droite qui, collectivement, a perdu et c'est la droite qui collectivement veut regagner", a déclaré Bruno Le Maire sur Canal+, ébauchant un début d'inventaire du précédent quinquennat sans en prononcer le nom.

L'annonce

"Si nous ne faisons rien de plus en matière de fiscalité, l'année prochaine, il y aurait cinq à six milliards d'euros d'impôts de moins", a expliqué Jérôme Cahuzac sur Europe 1. Il faudra donc "trouver six milliards d'euros de recettes supplémentaires", pour le ministre délégué du Budget, qui n'a pas dit comment le gouvernement y parviendra. "Six milliards d'euros, nous les trouverons dans la poche des uns, des autres, de tout le monde!", a-t-il simplement répondu.

L'attaque

La droite réagit vivement aux propos de Vincent Peillon, qui a expliqué dimanche vouloir raccourcir les vacances d'été avant de préciser ensuite qu'une telle réforme ne verrait pas le jour avant 2015. "Vincent Peillon est un récidiviste de la gaffe", a assuré Bruno Le Maire, qui a précisé que le ministre de l'Education n'en était pas à sa première. "Matignon est obligé de le rappeler à l'ordre (....) Il s'en ira avant qu'il y ait une réforme portée par lui", a de son côté déclaré sur i-Télé Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée.

Le soutien

Premier secrétaire du PS, Harlem Désir a défendu Vincent Peillon, assurant que le ministre n'avait qu'"une piste" de réflexion, au sujet du raccourcissement des vacances d'été. "Il s'agit d'une piste de réflexion pour l'avenir, il n'y a aucune décision dans ce domaine", a-t-il dit sur RTL. Avant de conclure : "On a toujours le droit d'ouvrir des réflexions, on ne doit pas être fermé."

L'échange

Sur Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach interroge Jérôme Cahuzac sur les déclarations de François Hollande, qui a assuré samedi que "l'année 2013 sera marquée par une progression du chômage", contrairement à ce que promettait le président.
"- La droite dit que vous avez menti. Est-ce que vous vous êtes trompés?
- Cette présentation ne me parait pas rigoureusement exacte. Je n'ai pas le sentiment que l'inversion de la courbe du chômage soit un objectif abandonné.
- Oui mais en 2013?
- Mais 2013, ça va jusqu'au 31 décembre... Et ne me demandez pas la date précise à laquelle cette inversion se fera"
 

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