jeudi 28 février 2013

L'expresso du 28 février

La phrase

"On a un problème français en matière d'emploi (...) Je demande au gouvernement de se réveiller face au chômage et de ne pas attendre la fin d'année pour voir si oui ou non il y aura une hypothétique hausse du chômage", a déclaré l'ex-ministre du Travail Xavier Bertrand sur Canal +.

Le choix

Ancien prétendant à la tête du PS, Jean-Christophe Cambadélis demande "un inventaire" sur la trajectoire prise par le gouvernement dans sa lutte contre le chômage. Le député parisien veut savoir "où nous en sommes". "Je demande que la gauche soit capable de faire des choix", a précisé le socialiste, assurant que si la majorité "s'attaque" au coût de la formation professionnelle et les niches fiscales, elle pourra respecter son objectif de réduction des déficits publics. "Le PS doit exister dans ce débat", précise-t-il, en demandant à sa formation de mener cet inventaire.

Le soutien

Dans une pétition, plusieurs personnalités politiques souhaitent que Stéphane Hessel, mort mardi, entre au Panthéon. "Si c'est proposé, je ne dirais rien contre", a affirmé Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV et RMC. "C'est vrai que le Panthéon peut nous permettre de mettre en scène cet homme et à travers lui, le Conseil national de la résistance", a-t-il ajouté, assurant qu'il souhaiterait surtout "qu'on ne refroidisse pas trop vite les cendres de Hessel".

Le désaccord

François Fillon est-il au même niveau que Nicolas Sarkozy, comme l'a affirmé l'ex-Premier ministre cette semaine au Monde? "Personne n'est au même niveau que Nicolas Sarkozy", a répondu Xavier Bertrand sur Canal +. "Personne, il a été président de la République...", a insisté le député UMP. Sur Europe 1, François Fillon assume : "On a perdu les élections. Quand on perd les élections, on redevient tous des militants", a-t-il expliqué. Avant de conclure : "S'agissant du projet pour 2017, oui, on est tous sur la même ligne de départ."

L'échange

Sur Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach questionne François Fillon sur sa motivation pour se présenter à la présidentielle de 2017.
"- Vous dites : "Je vais tout faire pour être candidat". Vous n'êtes pas convaincu?
- Bien sûr que si je suis convaincu!
- Pourquoi vous ne dites pas : "je serai candidat"?
- On ne s’improvise pas, on ne se décrète pas l'homme de la Nation. On construit un projet (...) On y arrive ou on n'y arrive pas. Je vais tout faire pour y arriver. (...)
- Mais vous vous lancez quand même?
- Bien sûr que je me lance.

L'explication

Comment expliquer l'omniprésence de Xavier Bertrand dans les médias depuis le début de la semaine? C'est la question posée par Canal+ au candidat déclaré à la primaire de l'UMP pour la présidentielle de 2017, qui enchaîne les interviews (RTL, France Info, France Inter). "Ce n'est pas du marketing, si je n'ai rien à dire, je me tais", s'est défendu le député de l'Aisne. "Je ne suis pas un commentateur", a-t-il ajouté, faisant savoir qu'il avait des propositions à faire.
 

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