La phrase
"Il ne faut pas se voiler la face : reconquérir Paris, c'est très compliqué", a assuré Rachida Dati sur i-Télé.
L'attaque
Rare dans les médias français, le patron de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), Pascal Lamy a de nouveau été critique envers Arnaud Montebourg : les deux hommes de gauche s'étaient déjà écharpés en octobre dernier, le ministre du Redressement productif jugeant le bilan de l'OMC de "désastre". "S'il y a un exemple de GPS qui a quelques problèmes, c'est bien lui", a déclaré l'ex-commissaire européen sur BFMTV et RMC. "Il n'a pas les bons chiffres en tête", a-t-il ajouté. Evoquant l'idée d'Arnaud Montebourg affirmant que l'Europe doit mieux se protéger, il a également répliqué : "Cette idée qu'il développe disant que l'Europe est l'idiot du village mondial est totalement inexacte."
L'explication
Alors que son collègue au gouvernement Benoît Hamon avait évoqué une possible redistribution des plats cuisinés aux associations caritatives, Stéphane Le Foll a assuré sur Canal + que "ce n'est pas l'Etat qui décidera". "Il faut que ce soit organisé, dans de bonnes conditions et surtout, c'est aux associations de décider", a précisé le ministre de l'Agriculture.
Le désaccord
Les avis sont partagés sur la proposition de loi d'amnistie des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux, votée mercredi au Sénat. Pour le député UMP Eric Woerth, interrogé sur Europe 1, "c'est un chèque en blanc, c'est un appel d'air au n'importe quoi." Son ex-collègue au gouvernement, Rachida Dati, est plus nuancée. "J'ai toujours été aux côtés des ouvriers, qui défendent leur métier, leur vie", a déclaré l'ancienne Garde des sceaux sur i-Télé.
Le conseil
Pascal Lamy a livré son diagnostic sur la situation de la France, et préconise "de faire les choses" autrement. "La France a un problême de chômage. La solution, on la connaît, c'est la croissance. La solution de la croissance, c'est la compétitivité", a déclaré le patron de l'OMC sur BFMTV et RMC, avant d'ajouter : "Il faut faire de la réforme (...) C'est comme dans une entreprise. Il faut faire de l’efficacité."
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