mercredi 26 juin 2013

L'expresso du 26 juin

Le chiffre : 10.000

C'est le nombre de "postes" dans l'enseignement secondaire annoncé mercredi matin par le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon sur Europe 1. Ces postes seront créés "pour faire qu'il y ait plus de sérénité, de sécurité, d'adultes dans nos établissements", a-t-il dit. Ils s'ajoutent aux 60.000 postes de la loi sur la refondation de l'école. Le 19 juin le quotidien La Croixfaisait état de la création de "10.000 emplois aidés" dans le primaire.
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L'attaque

"Radio bolcho" : c'est ainsi que les amis de Marine Le Pen surnomment France Inter, a-t-elle assuré. La patronne du FN était invitée de la radio mercredi matin et s'est emporté. La raison? Nelson Mandela, dont elel ne pense que du bien: "L'Apartheid était un système profondément condamnable et injuste", a-t-elle expliqué, avant de confier que "Mandela voulait rencontrer Jean-Marie Le Pen, mais Jacques Chirac est intervenu pour faire capoter ce voyage". Le piège tendu par le journaliste Patrick Cohen a été facilement évite jusqu'à ce que ce dernier lui rappelle que la mairie de Vitrolles, quand elle était dirigée par le Front national, avait décidé de débaptiser la place "Nelson Mandela". Le sang de la patronne du FN n'a fait qu'un tour : "Vous savez comment on vous appelle à l'extérieur? Radio Bolcho!"

Le désaccord

Invité sur i-Télé, Benoît Hamon a critiqué, comme Arnaud Montebourg avant lui, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso : "Barroso casse le modèle social et nourrit la désespérance."

La phrase

"Pas un citoyen de ce pays peut dire qu'on a un gouvernement de gauche", a assuré sur Canal + Gérard Filoche, cadre du… Parti socialiste.
 
Le conseil
Il vient du sénateur UMP Gérard Longuet et est dirigé vers Dominique Strauss-Kahn, invité mercredi après-midi pour être entendu par la commission d'enquête sur les banques : "Dans l’image de la dignité de l’homme politique, je pense que DSK nous a fait faire un bond en arrière et il serait raisonnable de sa part de ne pas venir."

La mise au point

Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo estime dans une interview au Figaro paru mercredi que le "vrai front républicain" consisterait en "une plate-forme" commune entre l'UMP et l'UDI, qui ne serait toutefois pas un "rapprochement". Alors qu'on lui demande si c'est une réponse favorable à François Fillon qui souhaite un rapprochement de l'UDI et de l'UMP, Jean-Louis Borloo répond : "La question n'est pas celle d'un rapprochement qui créerait de la confusion mais de bâtir dans le respect de chacun un projet alternatif pour les Français."
 
 

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