C'est une ministre en colère qui est sortie de son audition de près de deux heures mardi par la commission Cahuzac. Un vif échange a eu lieu lors de cette commissions entre Christiane Taubira, et plusieurs membres de la commission Cahuzac, la ministre de la Justice s'agaçant de questions orientées, selon elle, et défendant le fonctionnement de la justice lors de cette procédure.
"Que ça vous étonne ou que ça vous déplaise, (...) je n'ai jamais parlé de cette affaire ni avec M. Valls ni avec M. Moscovici", a martelé la garde des Sceaux, en réponse à une question du député Georges Fenech (UMP), lors de son audition par la commission. "Je suis en charge de la justice. Ma responsabilité, c'est que la justice fonctionne. Et il se trouve qu'elle a bien fonctionné, qu'elle a été efficace, qu'elle a été diligente", a lancé Christiane Taubira en haussant la voix.
"Ton agressif"
"Vous n'avez pas à répondre sur un ton agressif", lui a répliqué Daniel Fasquelle (UMP), pour qui "toutes les questions méritent d'être posées et méritent d'avoir une réponse". Pour Daniel Fasquelle, l'affaire révèle des dysfonctionnements, notamment en ce qui concerne le traitement de certaines plaintes. "Que mes réponses ne vous conviennent pas, je veux bien en convenir. En tout cas, je veux bien l'entendre. Mon ton me revient, monsieur le député", a immédiatement répondu, cinglante, Christiane Taubira.
"Si dans cette commission, les questions des députés concernent le fond des sujets, je réponds sur le fond des sujets (...). Si (...) un député choisit de faire un procès de mise en cause du CSM (Conseil supérieur de la magistrature dont le rôle a été questionné lors de l'audition) ou d'opportunisme de la part du gouvernement, je réponds sur le ton qui convient", a poursuivi la ministre. "Concernant les plaintes (...) il n'y a pas eu de dysfonctionnement dans la justice. Ou alors, s'il y en a eu, signalez-les moi !", a-t-elle exhorté.
"Que ça vous étonne ou que ça vous déplaise, (...) je n'ai jamais parlé de cette affaire ni avec M. Valls ni avec M. Moscovici", a martelé la garde des Sceaux, en réponse à une question du député Georges Fenech (UMP), lors de son audition par la commission. "Je suis en charge de la justice. Ma responsabilité, c'est que la justice fonctionne. Et il se trouve qu'elle a bien fonctionné, qu'elle a été efficace, qu'elle a été diligente", a lancé Christiane Taubira en haussant la voix.
"Ton agressif"
"Vous n'avez pas à répondre sur un ton agressif", lui a répliqué Daniel Fasquelle (UMP), pour qui "toutes les questions méritent d'être posées et méritent d'avoir une réponse". Pour Daniel Fasquelle, l'affaire révèle des dysfonctionnements, notamment en ce qui concerne le traitement de certaines plaintes. "Que mes réponses ne vous conviennent pas, je veux bien en convenir. En tout cas, je veux bien l'entendre. Mon ton me revient, monsieur le député", a immédiatement répondu, cinglante, Christiane Taubira.
"Si dans cette commission, les questions des députés concernent le fond des sujets, je réponds sur le fond des sujets (...). Si (...) un député choisit de faire un procès de mise en cause du CSM (Conseil supérieur de la magistrature dont le rôle a été questionné lors de l'audition) ou d'opportunisme de la part du gouvernement, je réponds sur le ton qui convient", a poursuivi la ministre. "Concernant les plaintes (...) il n'y a pas eu de dysfonctionnement dans la justice. Ou alors, s'il y en a eu, signalez-les moi !", a-t-elle exhorté.
"Je ne suis pas venue faire de la fiction"
"Manifestement en dehors des éléments tangibles, factuels, vérifiables, ils y avait des questions de députés qui voulaient absolument une autre interprétation, une autre déclinaison, une autre conclusion, d'autres conséquences, moi je ne suis pas venue faire de la fiction j'ai collé aux faits aux procédures, au droit, à la réalité"
Installée le 15 mai, la commission cherche à faire la lumière sur "d'éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement et des services de l'Etat", entre le 4 décembre 2012, qui correspond à la publication par Mediapart d'informations sur l'existence d'un compte en Suisse détenu par Jérôme Cahuzac, et le 2 avril 2013, jour de ses aveux.
Installée le 15 mai, la commission cherche à faire la lumière sur "d'éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement et des services de l'Etat", entre le 4 décembre 2012, qui correspond à la publication par Mediapart d'informations sur l'existence d'un compte en Suisse détenu par Jérôme Cahuzac, et le 2 avril 2013, jour de ses aveux.
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, et le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, doivent également être entendus mardi après-midi par cette même commission.
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