vendredi 23 août 2013

Ségolène Royal ovationnée à La Rochelle pour l'ouverture de l'Université d'été du PS

La présidente de la région Poitou-Charentes a ouvert, vendredi, l'Université d'été du Parti socialiste. Une apparition vivement applaudie par l'assistance et un discours qui s'est articulé autour d'une notion : "le rassemblement".

Elle y a vécu l'un des moments les plus difficiles de sa carrière politique. Mais c'est une Ségolène Royal conquérante qui s'est présentée, vendredi, face aux militants socialiste à la Rochelle. Absente l'an dernier à la suite de sa défaire aux législatives face à Falorni, la présidente de la région Poitou-Charentes a été vivement applaudie lors de son discours d'ouverture de l'Université du Parti socialiste, vendredi.
Son arrivée a même été saluée par une standing ovation. Les ministres Najat Vallaud-Belkacem, Dominique Bertinotti, Benoît Hamon, Stéphane Le Foll, Guillaume Garot, ainsi que le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, étaient présents, tout comme le Premier secrétaire du PS Harlem Désir et le maire de La Rochelle, qui ne se représentera pas en mars, Maxime Bono.
Ses premiers mots ont d'ailleurs été pour sa région, à qui elle a rendu hommage. "Les Français se demandent si nous sommes rassemblés. Nous le sommes. Les Français se demandent si nous sommes déterminés à sortir de la crise. Nous le sommes", a martelé Ségolène Royal. "Nous voici à un moment stratégique car d'ici vingt mois, tous les échelons de la vie politique seront renouvelés. Tous les grands rendez-vous démocratiques nous attendent, et on sait que c'est souvent difficile pour le parti au pouvoir. Mais c'est une raison de plus pour se rassembler", a-t-il déclaré plus tard.
"Redonner ses lettres de noblesse à la politique"
Ennemi commun de ce rassemblement ? La droite qui "pendant ce temps-là baisse le rideau pour cause d'inventaire, ce qui est très loin des préoccupations des Français qui ont fait leur inventaire en mai 2012 de ces années gâchées et de ces anées gaspillées". Ségolène Royal a de nouveau été chaleureusement applaudie lorsqu'elle a évoqué le non-cumul des mandats, qu'elle souhaiterait que certains appliquent dès les prochaines municipales de 2014. "Je leur en serais gré", a-t-elle souri. Mais aussi quand elle a parlé de la transparence politique.
Evoquant les défis à relever pour le gouvernement, notamment économiques et écologiques, Ségolène Royal a indiqué qu'il s'agissait aussi de "redonner ses lettres de noblesse à la politique". C'est-à-dire "faire reculer le chômage, les injustices, reconstruire des repères et des valeurs morales". "Seuls sont perdus d'avance les combats qu'on ne mène pas. Et bien nous, nous allons les mener", a-t-elle lancé.
Et elle a conclu en citant François Gabart, vainqueur du dernier Vendée Globe. : "J'en rêvais. Je l'ai fait. Je ne pensais pas que j'avais cette énergie-là. J'ai découvert en fait que dans la vie courante, on n'utilise que 20% de son potentiel". Des propos que la présidente de région a repris à son compte : "Ce qui est vrai pour un grand champion hors du commun, l'est aussi pour un pays hors du commun comme la France".
 

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