vendredi 27 septembre 2013

709xpresso du 27/09

Sur RTL, Arnaud Montebourg a soutenu l'action du ministre de l'Intérieur sur les Roms. "Manuel Valls n'a pas la tâche facile. (...) Il faut rendre hommage au ministre de l'Intérieur", a-t-il déclaré. C'est pourtant lui qui avait qualifié mardi d'"excessifs" les propos de son collègue sur les Roms. "On peut soutenir une action et condamner un propos", s'est-il justifié, ambigu. Et de répéter à plusieurs reprises : "Je le soutiens!"

La phrase

"Soit Duflot démissionne, soit elle se tait!", a lancé sur RMC le députés socialiste Jean-Marie Le Guen, après les critiques acerbes de la ministre du Logement quant aux propos de Manuel Valls sur les Roms.

Le coup de colère

Sur Europe 1, Claude Bartolone s’en est pris à Viviane Reding, commissaire européenne, qui a menacé la France de sanctions sur la question des Roms. "Elle est tout ce qui nous amène à ne plus aimer l’Europe. L’Europe ne peut pas être l’Europe des pères ou des mères fouettards. Au lieu de venir nous menacer, elle devrait venir sur le terrain voir ce qui ne marche pas dans les décisions prises par l’Europe. On en ras-le-bol de ces commissaires européens, de ces Barroso et de leurs enfants, qui n’ont comme vision de l’Europe que l’Europe de la sanction!", s’est agacé le président de l'Assemblée nationale. 

Le mea culpa

Nicolas Hulot "aurait été le meilleur candidat crédible politique de l'écologie aux dernières présidentielles! Nous avons raté un grand rendez-vous avec lui, il a raté un grand rendez-vous avec nous. C'est de notre faute",  a estimé sur Europe 1 Daniel Cohn-Bendit. "Je t’ai attendu et tu n’as pas été là", a réagi ensuite sur Europe 1 Nicolas Hulot. "Ça fait plaisir, Dany, de t'entendre dire ça. Non pas pour flatter mon égo, mais simplement parce que moi aussi j'ai été malheureux de cette situation", a-t-il ajouté.

La mise en garde

"Si le rassemblement, c'est le rassemblement de deux hommes, c'est mort", a prévenu sur i-Télé Hervé Morin, commentant le rapprochement de François Bayrou et Jean-Louis Borloo. "Il faut qu'on apprenne à revivre ensemble, qu'on délibère, qu'on trouve un projet politique", a plaidé le président du Nouveau Centre. Et d'avertir : "Le présidentiable, si c'est déjà ça la question, on va aller à l'échec."
 

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