dimanche 24 novembre 2013

Ayrault, maillon "le plus faible" du gouvernement, selon Copé

Jean-Marc Ayrault est le maillon "le plus faible" d'un gouvernement "qui lui-même est sur un bateau ivre", a déclaré dimanche Jean-François Copé, qui ne croit pas à la remise à plat de la fiscalité annoncée par le Premier ministre.

"Depuis 18 mois, la crédibilité de la parole publique s'est effondrée sur tous les sujets. Aujourd'hui, le constat que font tous les Français, c'est une inaptitude au commandement dans un pays qui a absolument besoin, dans cette période, d'être dirigé", a accusé Jean-François Copé dimanche au Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Monde/ITELE. En ligne de mire : Jean-Marc Ayrault : "Nous avons vécu une semaine qui montre clairement que Jean-Marc Ayrault est devenu le maillon le plus faible de ce gouvernement, qui est lui-même sur un bateau ivre", a affirmé le patron de l'UMP interrogé sur la remise à plat de la fiscalité annoncée mardi par le Premier ministre.  
"Nous avons vu un Premier ministre qui lâche en rase campagne son ministre de l'Economie, qu'il n'informe même pas de ce projet qui vient après 55 milliards de hausse d'impôts sur les Français. Cette même semaine, Jean-Marc Ayrault soutient mordicus son ministre de l'Education nationale sur une réforme en cours, les rythmes scolaires, qui est en train de devenir l'un des plus grands fiasco du gouvernement depuis qu'il est en charge", a développé l'ancien ministre des gouvernements Raffarin et Villepin.
  
Vision, projet, décisions... 
"Le problème, c'est que la première réforme fiscale possible aujourd'hui, elle s'appelle baisse des impôts. Et moi je ne cautionnerai pas un projet qui ne prévoit pas d'abord une baisse massive des impôts pour rendre du pouvoir d'achat aux entreprises et aux ménages, qui sont aujourd'hui écrasés", a averti Jean-François Copé.
  
Pour le député-maire de Meaux, en Seine-et-Marne, l'aptitude au commandement, c'est "avoir une vision pour la France, or je n'en vois aucune autre que celle qui consiste à démolir tout ce qui a été fait avant. C'est ensuite avoir un projet, mais où est le projet si ce n'est une hausse permanente des impôts et un affaiblissement de l'autorité de l'Etat ?" "Troisièmement, une incapacité terrible à prendre des décisions courageuses", a martelé Jean-François Copé, qui "assume" cependant son soutien à 
François Hollande sur l'intervention militaire au Mali.

"Depuis 18 mois, jamais le gouvernement n'a entendu le moindre message de l'opposition. Je n'ai jamais été reçu par le Premier ministre, ce qui est quand même inouï sachant que je préside le premier parti de France", a-t-il affirmé.
 

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