mardi 26 novembre 2013

L'expresso du 26/11

Michel Sapin s'est dit mardi favorable à ce que la Contribution sociale généralisée (CSG) devienne "progressive", dans le cadre de la remise à plat de la fiscalité. Et d'analyser sur RTL la situation actuelle : "Vous avez aujourd'hui la CSG qui rapporte plus que l'impôt sur le revenu et vous avez un impôt sur le revenu qui est relativement juste parce qu'il est progressif. Plus on gagne de l'argent et plus on va payer d'impôt tandis que s'agissant de la CSG (...) au premier euro chacun paye la même chose."

L'hommage

Lucien Neuwirth, mort dans la nuit de lundi à mardi, était "un grand gaulliste social visionnaire", a témoigné sur LCI Bernard Accoyer. Pour l'ancien président UMP de l'Assemblée nationale, "la profondeur de la réflexion de Lucien Neuwirth n'avait d'égal que le courage de son engagement".

La leçon

Ségolène Royal est revenue sur le rejet de la taxe à 75% par le Sénat : "Psychologiquement, cette taxe a été négative, car les Français se sont dits 'si jamais je réussis, on me prend 75% de ce que je gagne'." Et de rappeler que la taxe concerne seulement les revenus au-dessus du premier million d'euros gagné. "Tout a été mal compris", a-t-elle conclu.

L'annonce

Jean-Yves Le Drian a annoncé sur Europe 1 le déploiement d'environ "un millier de soldats" français en Centrafrique pour une durée de l'ordre de six mois, afin de rétablir l'ordre en appui d'une force africaine. "Nous le ferons en appui (d'une mission africaine, Ndlr) et non pas en entrée en premier, comme nous avons pu le faire pour le Mali, et pour une période brève, de l'ordre de six mois à peu près", a-t-il insisté.

La mise au point

"Genève-2 (la conférence de paix sur la Syrie, prévue le 22 janvier prochain) n'est pas une conversation de café du commerce", a insisté Laurent Fabius sur France Culture. La conférence recherche "un consentement mutuel entre les représentants du régime et l'opposition modérée (pour) arriver à faire un gouvernement de transition doté de tous les pouvoirs", a expliqué le ministre des Affaires étrangères. Et de précisé que ni Bachar el-Assad ni "les terroristes" seront présents.

Le désaccord

L'économiste en chef du FMI Olivier Blanchard a jugé "injustifié" le récent abaissement par Standard & Poor's de la note de la dette de la France, dans le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung publié mardi. "Je ne vois aucun risque significatif que la dette française ne soit pas honorée", a-t-il encore martelé
 

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