Une loi sur le travail le dimanche "n'est pas forcément nécessaire", a expliqué sur France 2 la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, alors qu'est remis lundi matin le rapport Bailly sur la question. A l'inverse, le patron du PS, Harlem Désir, a plaidé sur BFMTV pour un "texte spécifique", qu'il soit un "projet de loi" du gouvernement ou une "proposition de loi" rédigée par des parlementaires.
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La justification
Les quotas d'achat du tabac à l'étranger vont augmenter, chaque personne pouvant rapporter à partir du 1er janvier 10 cartouches et 1.000 cigares. De quoi agacer les buralistes. "La France s'est opposée à cette législation", a expliqué sur i-Télé la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Celle-ci a rappelé que la décision avait été prise par les "instances communautaires". "L'Union européenne n'a pas été sensible aux arguments de santé publique que j'ai fait valoir", a précisé la ministre, promettant d'aller encore "plus loin dans la politique de prévention".
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L'engagement
Après son élection à la tête d'Europe Ecologie - Les Verts, Emmanuelle Cosse veut que sa formation retrouve "une parole audible et forte sur tous les sujets majeurs : transition énergétique, gaz de schiste, fiscalité." "Toutes les formations de gauche paient au prix fort les difficultés du gouvernement. Dans ce marasme, je veux affirmer une écologie décomplexée", a déclaré la secrétaire nationale d'EELV dans une interview à Libération.
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L'optimisme
Jean-Vincent Placé est le dirigeant d'EELV le moins populaire, selon un sondage BVA pour Le Parisien/Aujourd'hui en France paru dimanche. Le chef de file des sénateurs écologistes ne recueille que 17% de bonnes opinions. "Ça laisse une bonne marge de progression", a relativisé l'intéressé sur Europe 1, qui a précisé ne pas avoir "de problème" avec l'impopularité. Et l'élu d'évoquer celle de François Mitterrand avant son élection à la présidence.
L'attaque
Sur RFI, le patron des députés socialistes Bruno Le Roux a assuré que la mobilisation du Front de gauche dimanche n'était pas une "réussite". Et a ironisé sur le nombre de 100.000 manifestants annoncé par les organisateurs, quand la préfecture de police n'en a comptabilisé que 7.000. "Jean-Luc Mélenchon avait choisi d'annoncer le nombre de manifestations le samedi, 24 heures avant la manifestation", a-t-il dit. Selon lui, l'ex-candidat à la présidentielle alimente une forme de poujadisme. "Elle existe dans le pays, il y participe", a expliqué le député de Seine-Saint-Denis.
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