vendredi 20 décembre 2013

L'expresso du 20/12

Pour faire durablement baisser le chômage, le patron du Medef Pierre Gattaz prône des "réformes structurelles". "Tant que ces mesures-là ne sont pas prises en France, notamment dans la baisse des charges et des dépenses publiques, malheureusement nous resterons à des niveaux de 11% de chômage et nous risquons de passer à côté de la croissance", a-t-il alerté sur RTL.

La phrase
"Jean-Marc Ayrault regarde la situation du chômage avec des jumelles, c'est-à-dire loin", a déclaré sur i-Télé l'ex-ministre UMP Brice Hortefeux, alors que le Premier ministre a affirmé la veille que l'objectif d'inversion de la courbe du chômage en 2013 serait atteint.

Le conseil

La nouvelle patronne d'Europe Ecologie - Les Verts, Emmanuelle Cosse, a des solutions pour réduire les dépenses de l'Etat. "On peut arrêter des projets inutiles, comme celui de Notre-Dame des Landes", a-t-elle déclaré, estimant le coût de cet aéroport à 15 milliards d'euros. "On peut aussi se poser la question : 'pourquoi fait-on des économies et pourquoi on regarde pas les recettes?'", a ajouté la secrétaire nationale, qui a regretté une "vision libérale de l'économie".

L'engagement

Après l'ex-directeur de la police nationale Frédéric Péchenard, candidat auprès de NKM dans la municipale parisienne, c'est l'ancien patron du Raid, Amaury de Hautecloque, qui a décidé de s'engager en politique, indique Le Figaro. Celui qui a notamment supervisé l'affaire Merah vient de rejoindre le mouvement de la Droite forte à l'UMP, créé par Guillaume Peltier et Geoffroy Didier. L'ex-patron du Raid, qui n'es plus en fonction depuis avril 2013, était présent à la convention de ce mouvement organisée mardi au siège de l'UMP.
Lire aussi notre portrait paru dans notre édition du 13 octobre : Amaury de Hauteclocque, un grand flic qui assure

Le coup de gueule

"Colère!", c'est le nom du dernier billet de Julien Dray diffusé sur son site. Le socialiste s'"indigne" des réactions à la candidature du syndicaliste Edouard Martin aux européennes. "Oui, il y a bien du mépris de classe dans le traitement qui a été réservé pendant la journée (de mardi) à Edouard Martin. On tolère les ouvriers comme on tolère les Indiens des Réserves aux Etats-Unis", écrit l'ex-député, qui fut lui aussi engagé dans le syndicalisme. Il dénonce également "la conception que se font certains de la politique : une chasse-gardée, un domaine où les privilèges jouxtent la rente mais d’où doivent être exclus ouvriers, employés".
 

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