"Il faudra que Sarkozy renouvelle son stock d'idées". La présidentielle, il ne voulait plus en entendre parler. Mais l’absence d’un leader incontesté à droite lui a donné quelques idées. Les sondages aussi : dans le baromètre Ipsos pour Le Point, en septembre 2013, il prenait la première place du palmarès des leaders politiques. D’autres enquêtent démontrent que le maire de Bordeaux est considéré comme un éventuel recours à droite.
Comme un certain Nicolas Sarkozy, dont il "croi[t] qu’il meurt d'envie de retourner à la vie politique". Mais si c’est le cas, l’ancien président est prévenu : "il faudra qu'il renouvelle son stock d'idées". Et pas question d’éviter la case primaire, alors que Nicolas Sarkozy ne veut pas en entendre parler le concernant. Les primaires "correspondent à la culture des militants, qui ont envie de donner leur avis sur le choix de leur champion et sur la ligne politique du parti" et cela permettrait de "régler les choses" et de "tous se mettre en rang derrière le candidat".
"La marque UMP tient encore". L’UMP ne laisse pas non plus indifférent, lui qui avait été appelé en sauveur au plus fort de la crise entre Jean-François Copé et François Fillon, à l’hiver 2012. Alain Juppé estime que son parti "n'occupe pas tout l'espace que lui laisse le fiasco du gouvernement", avant d’expliquer le "trouble des militants" par deux éléments : "les bagarres désastreuses de l'année dernière pour la présidence de l'UMP" et "le point d'interrogation sur le retour de Nicolas Sarkozy". Quant au programme de l’UMP, Alain Juppé juge "qu’on doit aller plus au fond des choses en matière de politique fiscale, de réduction des dépenses publiques, de discours européen… On a encore un lourd investissement à faire." Et de conclure, optimiste : "la marque UMP tient encore."
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