mercredi 19 février 2014

L'expresso du 19/02

Nouvel actionnaire de PSA, au côté du constructeur chinois Dongfeng, l'Etat fera en sorte qu'il n'y ait aucune fermeture de site en France. "Il y a un accord industriel qui implique qu'il n'y aura pas de fermeture d'usine, un million de véhicules produits en France d'ici 2016, des investissements à hauteur de 1,5 milliard d'euros et 75% de la recherche et développement de PSA qui va rester en France", a ainsi détaillé Pierre Moscovici, sur RTL. Le ministre de l'Economie a assuré que l'Etat ne sera "pas un actionnaire dormant", mais "durable".

L'hommage

Sur Europe 1, Arnaud Montebourg a salué le nouveau patron de PSA, Carlos Tavares, mais aussi son prédécesseur. "Je dois rendre hommage à M. (Philippe) Varin qui a négocié cet accord (l'arrivée de l'Etat français et du Chinois Dongfeng au capital de la société, Ndlr)". "Parfois, nous avons eu des mots", a reconnu le ministre du Redressement productif, qui n'a pas été avare en critiques contre le dirigeant. Mais selon lui, l'accord qui a été conclu "organise du point de vue du patriotisme industriel de la solidité".

La réaction

Ministre des Affaires européennes, Thierry Repentin a condamné sur i-Télé "avec la plus grande fermeté" les violences en Ukraine. Et, face à la dégradation "incontestable" de la situation, "il faut que nous voyons comment des sanctions puissent être mises en place très rapidement" à l'échelle européenne, a-t-il déclaré. Il a aussi plaidé pour le "maintien de la pression internationale" et le dialogue entre pouvoir et opposition ukrainienne.

La comparaison

"L'Europe est assez désarmée en réalité dans cette affaire", a jugé sur i-Télé le député UMP Henri Guaino, au sujet de la crise ukrainienne. L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy a parlé d'une diplomatie européenne "défaillante" et évoqué en comparaison la guerre russo-géorgienne de 2008, lorsque l'ex-Président "est allé d'abord négocier, avant d'obtenir l'accord de ses partenaires européens". "Sans quoi la Géorgie n'existerait plus", a-t-il ajouté.

L'aveu

Invité d'i-Télé pour défendre sa candidature aux élections municipales à Marseille, l'ancien président de l'OM, Pape Diouf, n'a pas échappé à une question sur les performances du PSG. "Je vais faire un aveu", a déclaré Pape Diouf, précisant que cela pourrait lui "coûter des voix" : "C'est la première fois cette saison qu'en regardant les matches du PSG, je frémis un tout petit peu de plaisir!"

La phrase

"Je ne souhaite pas accroître la fiscalité pesant sur les entreprises parisiennes. Il n’y aura plus de hausse d’impôts pour elles", a affirmé dans une interview aux Echos la candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo.
 

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