mercredi 26 février 2014

L'expresso du 26/02

Le gouvernement tolère cette divergence, il ne devrait pas", a lancé sur RTL, à propos de la récente sortie de Cécile Duflot, l'ex-ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement. Celui qui avait marqué les esprits par sa célèbre phrase - "Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne" - juge son propos "plus que jamais d'actualité". Pour le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), membre de la majorité, "le gouvernement est l'otage des Verts", en particulier sur la question énergétique.

La phrase

A l'égard d'EELV, le patron des radicaux de gauche, Jean-Michel Baylet, n'est pas moins critique : "Quand je vois leurs positions et leurs déclarations très critiques à l'égard de ce projet (du pacte de responsabilité, Ndlr) déterminant pour la réussite du quinquennat, je m'interroge sur leur présence dans la majorité", déclare-t-il dans Le Figaro, accusant les écologistes "d'obscurantisme".

L'attaque

relations entre Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg ne s'amélioreraient pas. Le Canard enchaîné rapporte mercredi des propos tenus par le Premier ministre dans lesquels il estime que son ministre "provoque inutilement les écolos". "Montebourg parle pour ne rien dire. Il fait du cinéma", aurait-il affirmé selon l'hebdomadaire. "Je ne crois pas que le Premier ministre m'ait téléphoné pour me dire ça", a réagi l'intéressé sur BFMTV et RMC, qui évoque des "ragots".

L'explication

Michel Sapin a affirmé à l'AFP ne "s'attendre à rien" quant aux statistiques du chômage publiées en fin d'après-midi. "Ni dans un sens ni dans l'autre", a-t-il dit, en conseillant une nouvelle fois de "ne pas regarder les chiffres au mois le mois". "Il doit y avoir moins de chômeurs à la fin de l'année qu'au début", a-t-il également affirmé, lors d'une visite au Salon de l'agriculture à Paris.

La critique

Ni l'UDI ni le FN ne semble soutenir le boycott mercredi des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale annoncé par l'UMP, pour protester contre les propos de Manuel Valls à l'encontre du député Claude Goasguen. "Tout ça fait partie de la comédie classique de la vie parlementaire", a estimé sur i-Télé le député centriste Hervé Morin, qui affirme ne pas être "sûr que la politique s'en sorte grandie". "Cela relève du cinéma classique entre les deux compères que sont l'UMP et le PS", a également jugé sur la même chaine le numéro deux du Front national, Florian Philippot. "Tout le monde se moque du passé de Claude Goasguen, qui remonte à la fin des années 60", a-t-il ajouté.

Le chiffre : 100 millions d'euros

C'est "à peu près" le coût de l'opération Sangaris en Centrafrique depuis le mois de décembre, selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Ça ne rentre pas dans le budget de la Défense mais dans un budget partagé par l'Etat", a-t-il précisé.
 

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