Jean-François Copé fera une "déclaration solennelle" lundi en fin de matinée au siège du mouvement, a annoncé dimanche le parti. Selon le directeur du Point Franz-Olivier Giesbert, le président de l'UMP "devrait nommer une commission" lors de ce rendez-vous, mais "il n'a pas un comportement gaullien, je ne le vois pas démissionner", a-t-il ajouté sur BFMTV.
Lire aussi : Copé, Le Point dans la figure
La confidence
"Je vais me battre pour montrer que je n'ai rien à voir avec tout ce qui est écrit d'immonde sur moi". C'est ce qu'a quant à lui confié Jean-François Copé au Monde dimanche soir. "Ceux qui parlent de moi à l'imparfait font une grosse erreur. Ils ne me connaissent pas...", a-t-il ajouté.
La phrase
L'acceptation par le président russe Vladimir Poutine de la création d'un "groupe de contact" sur la crise en Ukraine, si elle se confirme, constituerait une "avancée", a estimé lundi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius sur RTL. Le ministre a indiqué que, selon son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, la réponse de Moscou devrait être formalisée lundi matin. Selon le gouvernement allemand, Vladimir Poutine a accepté la proposition de la chancelière Angela Merkel de création d'un "groupe de contact" pour entamer "un dialogue politique" sur l'Ukraine, sous la direction de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
La proposition
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a demandé "solennellement" à François Hollande d'associer les partis et les parlementaires aux décisions françaises sur l'Ukraine. "L'urgence, c'est d'appeler à stopper l'escalade militaire", a déclaré le sénateur sur i-Télé. "François Hollande devrait recevoir l'ensemble des partis dès cette semaine pour informer de la situation et rendre collectives les décisions que prendra la France", a insisté le numéro un communiste.
La polémique
Najat Vallaud-Belkacem a qualifié sur RTL d'"hydre" l'UMP pour signifier que le parti avait plusieurs têtes. La comparaison n'était pas du goût de Bruno Le Maire, qui débattait avec la ministre dimanche soir. "C'est une injure que vous venez de prononcer contre un parti de gouvernement. Ça suffit vos leçons de morale. (...) Je ne trouve pas digne de la part de la porte-parole du gouvernement d'aller traiter le principal parti d'opposition d'hydre", a-t-il lancé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire