mercredi 5 mars 2014

L'expresso du 5 mars

Dans un extrait diffusé sur le site Atlantico, Patrick Buisson évoque en 2011 au cours de ses enregistrements secrets le "calamiteux" ministre de la Justice d'alors, Michel Mercier. "Concernant ce qu'il raconte sur moi, ça n'a aucune espèce d'importance. Chacun peut avoir une idée sur tel ou tel personnage public. Moi, je n'attache aucune importance à ce que peut penser M. Buisson", a réagi l'intéressé sur i-Télé. Celui-ci a en revanche dénoncé "des méthodes de médiocre". "Si on est obligé d'avoir des enregistrements pour avoir une influence, c'est qu'on n'est pas bon", a-t-il dit.

L'attaque

"Il faut être malade", a estimé Henri Guaino sur France Info à propos "des dizaines, des centaines d'heures" d'enregistrements de Patrick Buisson. L'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui dit n'avoir pris "aucune décision" quant à d'éventuelles poursuites à son encontre, affirme qu'il s'agit d'"une trahison, et aussi que nous vivons tous cet événement comme une sorte de viol".

Le scepticisme

Le gouvernement a "besoin d'un coup de jeune" selon Dray


L'EXPRESSO POLITIQUE - LeJDD.fr vous propose un condensé de l'info politique de ce mercredi matin.

La réaction

Dans un extrait diffusé sur le site Atlantico, Patrick Buisson évoque en 2011 au cours de ses enregistrements secrets le "calamiteux" ministre de la Justice d'alors, Michel Mercier. "Concernant ce qu'il raconte sur moi, ça n'a aucune espèce d'importance. Chacun peut avoir une idée sur tel ou tel personnage public. Moi, je n'attache aucune importance à ce que peut penser M. Buisson", a réagi l'intéressé sur i-Télé. Celui-ci a en revanche dénoncé "des méthodes de médiocre". "Si on est obligé d'avoir des enregistrements pour avoir une influence, c'est qu'on n'est pas bon", a-t-il dit.

L'attaque

"Il faut être malade", a estimé Henri Guaino sur France Info à propos "des dizaines, des centaines d'heures" d'enregistrements de Patrick Buisson. L'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, qui dit n'avoir pris "aucune décision" quant à d'éventuelles poursuites à son encontre, affirme qu'il s'agit d'"une trahison, et aussi que nous vivons tous cet événement comme une sorte de viol".

Le scepticisme

 
La contre-attaque lundi de Jean-François Copé, qui a proposé des textes parlementaires pour garantir la transparence des comptes des partis politiques, est loin de susciter l'adhésion dans son camp. "Est-ce qu'il faut une proprosition de loi? On en débattra le moment venu", a jugé sur i-Télé le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, pourtant proche du député-maire de Meaux. "Il a réagi vite et fort, peut-être trop vite et trop fort", a dit sur France 2 l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. "Je peux comprendre cette démarche, moi je n'aurais pas fait ça", a de son côté déclaré l'ex-ministre Rachida Dati, qui parle de "quelques maladresses".
Le choix
 
Laurent Fabius bientôt de retour à Matignon? "Non", a lâché le ministre des Affaires étrangères sur BFMTV et RMC. "Je suis très bien là où je suis, je ne demande absolument rien d'autre", confie l'ex-Premier ministre de François Mitterrand. A propos de la satisfaction des Français à l'égard de son action, mesurée par l'Ifop dans le JDD, Laurent Fabius a dit "connaître la fragilité" des popularités.
Lire aussi les résultats de notre sondage : Fabius détrône Valls

Le conseil

Le prochain gouvernement? "Il aura besoin d'un coup de jeune", a jugé l'ex-député PS Julien Dray. Mais ce proche de François Hollande évoque d'abord "la bataille municipale", en qualifiant les majorités socialistes sortantes de "solides".

L'appel

"Je souhaite que les sages-femmes nous accompagnent pleinement dans ce qui est proposé et qu'elles arrêtent leur mouvement" de grève, a déclaré sur LCI et Radio Classique Marisol Touraine, ministre de la Santé. Celle-ci a annoncé mardi la création d'un statut "médical" pour cette profession à l'hôpital, ce qui "ne leur a jamais été proposée dans le passé".
 

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