jeudi 17 avril 2014

l'expresso du 17 avril

Invité d'Europe 1, Jean-Christophe Cambadélis s'est félicité du "certain nombre de décisions" prises par le Premier ministre : "Manuel Valls a pris le taureau par les cornes. C'est un commencement." Avant de préciser : "Je ne suis pas le porte-parole du gouvernement. Je suis le porte-parole du PS." Pour démontrer son indépendance, il a réclamé à Manuel Valls "un petit coup de pouce sur le RSA".

L'attaque

Invité de la matinale de France 2, Jean-François Copé a dénoncé le "grand plan de com" de Manuel Valls. "Dire de baisser de 50 milliards les dépenses publiques sans donner de détails et de s'appuyer seulement sur le gel des retraites, c'est se moquer du monde", a-t-il lancé.

L'explication

Sur RTL, Michel Sapin est revenu sur le gel du point d'indice des salaires de la fonction publique. "Ce n'est pas l'arrêt de toute augmentation de salaire, mais l'arrêt de toute augmentation automatique de salaire", a insisté le nouveau ministre des Finances et des Comptes publics qui a noté : "C'est déjà comme ça dans le privé." Invitée sur i-Télé, sa collègue au gouvernement Sylvia Pinel, chargée du Logement , a renchéri : "La question n'est pas de demander plus aux fonctionnaires, c'est une question de répartition des efforts."

L'explication de texte

Dans un entretien dans Les Echos de jeudi, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a réaffirmé que la France tiendrait son objectif de 3% de déficit public. "Mais en échange, nous avons des choses à demander à Bruxelles", a-t-il prévenu avant de préciser : "Il serait temps que la Commission organise, stimule et relance enfin la croissance européenne." Interrogé sur ces propos, Michel Sapin a ajouté sur RTL : "Il faut faire baisser l'euro, trop fort. Et c'est ce qu'a annoncé Mario Draghi (président de la Banque centrale européenne, Ndlr) samedi (dernier)."

La confidence

"Vingt ans de ma vie se terminent." Jeudi matin, sur Europe 1, Daniel Cohn-Bendit est revenu sur sa dernière journée, mercredi, au Parlement européen : "Comprendre que la porte se ferme, c'est touchant. Je regarde en avant : dans vingt ans. Y'aura-t-il encore vingt ans? Ça aussi, c'est un peu angoissant."

La nuance

La proposition de Pierre Gattaz de créer un "Smic jeunes" a fait l'unanimité contre elle. Mais, sur France 2, Jean-François Copé a voulu prendre du recul sur ce débat : "Le Smic jeunes, c'est un peu comme l'EPR dans le nucléaire ou l'ISF. Ce sont des chiffons rouges. Si on sort cette notion de son contexte, personne ne l'acceptera." Refusant de dire s'il est pour ou contre l'idée prônée par le Medef, le président de l'UMP a expliqué : "Il faut laisser les branches négocier en leur sein, plutôt que de faire des trucs interprofessionnels à l'échelle nationale."
 

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