vendredi 18 avril 2014

L'expresso du 18 avril

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti Socialiste, a déclaré vendredi sur i-Télé ne pas voir comment Aquilino Morelle "peut rester" conseiller de François Hollande si les accusations de Mediapart sur un conflit d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique sont vérifiées. "Mais si ce n'est pas vrai, il faut qu'il s'explique, il faut une grande explication pour que l'on puisse y voir clair. Il faut qu'il le fasse vite et qu'il s'explique, qu'on puisse le juger sur pièces", a-t-il ajouté.

La visite

C'est un grand retour au terrain. Après des semaines consacrées au remaniement, François Hollande effectue à nouveau un déplacement. Il est attendu ce vendredi à Clermont-Ferrand où il entend renouer le contact avec les Français. Le chef de l'Etat doit arriver vers 9h sur le site du géant français du pneumatique Michelin où il se fera présenter différentes innovations, visitera des sites de production et de recherche et participera à une table ronde sur l'avenir de la filière automobile française avant de déjeuner avec des salariés. "Il s'agit pour le président de retrouver le terrain et de renouer le contact avec les Français à travers une entreprise française historique qui figure au coeur de notre patrimoine industriel", soulignait jeudi son entourage. Sauf que tout cela pourrait bien être perturbé par l'affaire touchant son conseiller Aquilino Morelle.

Le conseil

Selon Le Parisien, François Hollande a interdit à son conseiller Aquilino Morelle de s'exprimer auprès de l'AFP pour faire son démenti, afin de ne pas impliquer la présidence de la République. C'est donc sur sa page Facebook qu'il a démenti les informations de Mediapart.

La confidence

Nathalie Kosciusko-Morizet est revenue dans un entretien au Figaro sur sa défaite aux municipales parisiennes. "Je connaissais tous les risques, y compris celui des balles dans le dos", explique l'élue parisienne. "Mais la noblesse de la politique consiste à préférer le risque à la prudence, quitte à subir la trahison et toutes les violences. C'est aussi la raison pour laquelle jamais je ne penserai que les mandats doivent se vivre comme des protections ou des rentes", explique-t-elle.

La phrase

"Il faut de la souplesse mais il faut garder la trajectoire". Jean-Christophe Cambadélis, sur i-Télé, à propos d'un assouplissement de la réforme des rythmes scolaires.
 

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