mercredi 30 avril 2014

L'expresso du 30 avril

Invité de France Inter, Manuel Valls a répondu aux 41 députés socialistes qui se sont abstenus de voter son plan d'économies mardi à l'Assemblée nationale,  "L'ironie la critique permanente, le sentiment qu'on trahi c'est souvent le mal de la gauche française", a asséné le chef du gouvernement. "J'ai bien compris que vous en étiez le porte parole" (des 41 abstentionnistes, Ndlr), a-t-il aussi lancé au journaliste Patrick Cohen. 

L'attaque

"Un échec cuisant, c'est quasiment la bérézina pour Valls." Voilà comment Christian Jacob a analysé sur i-Télé les résultats du vote de plan d'économies. "Que ce soit valls ou ayarault ça montre l'incapacité de Hollande à mener une réforme", a poursuivi le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. "C'est beaucoup de moulinette beaucoup de vents", considère l'élu UMP. Et d'insister : "41 députés d'une majorité qui s'abstienne, c'est du jamais vu!"

La critique

Dans une critique à peine voilée à Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls a défendu sur France Inter son plan d'économies : "J'assume." Peut-être que depuis deux ans, nous n'avons pas assumé ce que nous avons engagé c'est ce changement que je veux représenter", a ensuite expliqué le Premier ministre.

La confidence

Dans une interview à une émission américaine, présentée par Ellen DeGeneres, Carla Bruni est revenue sur un éventuelle retour politique de Nicolas Sarkozy. "Je veux qu'il soit heureux et je prends soin de mon pays, mais j'espère que non. En tant que femme, j'espère qu'il ne reviendra pas en arrière. (…) Mais en tant que citoyenne, oui!"

Le commentaire

Pierre Moscovici dit regarder "avec intérêt" le dossier Alstom. "L'Etat a eu raison d'intervenir", a estimé l'ancien ministre de l'Economie. "Je pense qu'ils sont écoutés", a-t-il ajouté. Et le candidat au poste de Commissaire européen d'ajouter : "Il y a un jugement positif mais l'affaire n'est pas finie."

La mise au point

Jean-Marie Le Guen, qui a tenté toute la journée de mardi de convaincre les députés socialistes opposés au plan d'économies, s'est montré passablement agacé sur i-Télé. "Un certain nombre d'entre eux sont sur une stratégie politique que je ne perçois pas bien", a estimé le ministre des Relations avec le Parlement. "C'est facile de dire je bénéficie du parapluie socialiste mais quand il y a quelque chose de difficile à faire, je n'en suis pas", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter, cinglant : "On sait qu'il y a des différences politiques qui ressemblent plus à des congrès du PS qu'à une action au Parlement."
 

Aucun commentaire: