l'expresso du 4 avril

Avoir un ministère de l'Écologie sans ce changement de cap, c'est avoir un couteau sans lame." L'ancienne ministre de l'Égalité des territoires et du Logement (EELV), Cécile Duflot explique dans Libération les raisons de sa sortie du gouvernement malgré la proposition de Manuel Valls de confier aux écolos un grand ministère de l'écologie. "Etre ministre, ce n'est pas un titre, c'est avoir les moyens de changer les choses. Le choix était entre une social-orthodoxie et la social-écologie. La première a été choisie," ajoute-t-elle.

La photo

Manuel Valls, Christian Jacob, Michel Sapin, Jean-Vincent Placé, Jean-Luc Mélenchon et...François Hollande. Le pot de départ de Sylvie Maligorne, patronne du service politique de l'AFP a délivré son lot de rencontres improbables, comme l'a tweeté le chef du service politique du JDD, Bruno Jeudy.

La menace

Les aubrystes lancent l'offensive. Le député PS, proche de la maire de Lille, Jean-Marc Germain menace vendredi sur France Info, à mots couverts, de ne pas voter la confiance. "La confiance, ça ne se décrète pas", assure-t-il. "Ce n'est plus le gouvernement décide et le parlement exécute, maintenant le parlement fait pleinement la loi", a-t-il encore déclaré.

Le modèle

Son prédécesseur, Manuel Valls, se disait admirateur du "Tigre", Georges Clemenceau. Interrogé sur Europe 1, le nouveau locataire de la place Beauvau, Bernard Cazeneuve a lui choisi une autre figure de la troisième République : "Mon idole, c'est Gambetta", a-t-il affirmé.

 

http://www.lejdd.fr/Politique/Duflot-Etre-ministre-ce-n-est-pas-un-titre-660173