lundi 19 mai 2014

L'expresso du 19 mai

"Parfois, dans le constat, Jean-Luc Mélenchon peut avoir raison". Marine Le Pen, invitée de RTL lundi matin, a reconnu que son adversaire du Front de gauche pouvait être sur la même ligne qu'elle. Là, il s'agissait de l'affaire Kerviel. Plus tard dans la matinée, Marion Maréchal-Le Pen a estimé qu'il y avait entre le Front national et l'extrême gauche des "points de convergence".

La joie du jour

"Hourra!" Jean-Luc Mélenchon salue lundi la première place de la gauche radicale Syriza à Athènes et sa région au premier tour des élections locales grecques, y voyant l'amorce d'un "effet domino". "Hourra!", s'exclame-t-il donc dans un communiqué, car "pour la première fois en Europe, a craqué la chaîne libérale qui étouffe les peuples, celle de la complicité de la droite et du PS pour appliquer ensemble les politiques d'austérité", écrit le coprésident du PG dans un communiqué.

Le regret

L'UDI s'est fait vampirisée dimanche son grand meeting d'avant européennes par Jérôme Kerviel et son barnum sur la plage de Vintimille. Yves Jégo, patron par intérim du parti, est amer : "L’opération de ce week-end est une opération réussie pour lui puisqu’on n’a parlé que de lui. On n’a d’ailleurs pas assez parlé d’Europe qui est quand même le grand enjeu. On a quand même eu un grand meeting qui n’a pas eu beaucoup d’espace dans les médias!" Et de citer Talleyrand : "Tout ce qui est excessif est insignifiant."
Lire notre reportage : Les centristes n'y arrivent pas

Les coulisses

François Hollande a décidé de repousser sa prise de parole sur la réforme des collectivités territoriales à dans quinze jours, une semaine au moins après les élections européennes, assure lundi le Figaro. Il pourrait toutefois, ajoute le quotidien, s'exprimer dès le 26 mai, au lendemain de l'élection, sur les résultats de la veille. "Il s'exprimera en tant que chef de l'État", note une source gouvernementale dans le journal. "Il tirera les conséquences de ces élections."

L'anecdote

"Haut fourneau" : c'est le surnom d'Edouard Martin, ex-syndicaliste CFDT en pointe de la lutte des salariés d'Arcellor-Mittal à Florange. Rien à voir avec son ancien emploi, assure au Parisien celui qui est devenu tête de liste PS dans la région Grand Est pour les européennes. Tout est dû à sa consommation excessive de tabac, trois paquets par jour, confie-t-il. "Il faudrait quand même que je me calme, cet été peut-être..."
 

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