L'invité
C'est finalement Stéphane Le Foll qui représentera le Parti socialiste lors du débat jeudi soir, sur France 2, consacré aux européennes, a annoncé France télévisions mardi matin. Le porte-parole du gouvernement participera donc à Des paroles et des actes et y affrontera François Bayrou, Jean-François Copé, Yannick Jadot, député européen EELV, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Le PS souhaitait que Martin Schulz, son candidat allemand à la présidence de la Commission européenne, soit son représentant à ce débat.
La rencontre
Manuel Valls rencontre mardi à 11h, à Matignon, Jacques Delors. Cette entrevue avec l'ancien président de la Commission européenne, chantre en France du projet européen, intervient dans une semaine très tournée sur le scrutin de dimanche pour le Premier ministre. Lundi soir, il était chez lui à Evry pour un meeting avec la candidate PS en Ile-de-France, Pervenche Berès. Mercredi, il sera à Barcelone, sa ville natale, en Espagne pour un autre meeting. Puis à Lyon, encore pour une réunion publique. "Je suis un adepte de la prise de risque. Je suis Premier ministre, chef de la majorité, je suis profondément européen, c'est donc naturellement que je fais campagne", a déclaré Manuel Valls dimanche dans le JDD.
La baisse
Elle est pour Manuel Valls, encore lui. Le chef du gouvernement voit sa popularité se tasser dans les sondages. Avec 52% d'opinions favorables, Manuel Valls perd quatre points entre la dernière édition du baromètre mensuel LH2 pour le Nouvel Observateur et celle d'avril, où il trônait à 56%. Dans le JDD, il perdait deux points, à 56%.
La mise au point
Bien sûr que "non", Harlem Désir n'a pas été viré du Parti socialiste après les très mauvaises élections municipales. "Non, je n'ai pas été débarqué du Parti socialiste", a expliqué l'ex-premier secrétaire et nouveau secrétaire d'Etat aux Affaires européennes sur BFMTV. En fait, a-t-il tenté, "François Hollande a dû tirer les leçons de l'échec des municipales" et "on a dû considérer que (son) expérience européenne pouvait être un atout pour défendre nos positions sur l'Europe".
L'enquête
Le Parquet de Paris vient d'ouvrir une information judiciaire sur de possibles détournements de fonds opérés au profit de plusieurs sénateurs UMP, révèle mardi Le Parisien/Aujourd'hui en France. Ce dernier précise que l'instruction a été confiée au juge René Cross et qu'elle fait suite à une enquête préliminaire de plusieurs mois, menée par des policiers de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA).
L'aveu
Le maire PS de Lyon Gérard Collomb le reconnait, deux ans après : "En fait, c'est le projet du PS élaboré en 2012 qui sous-estimait la réalité économique", lâche à La Tribune celui qui est aussi sénateur. Et d'ajouter : "François Hollande a sans doute mal mesuré la gravité de la situation et les difficultés qui l'attendaient. Une telle attitude n'est d'ailleurs pas le seul fait du PS. C'est le système politique binaire de la France qui encourage l'opposition à nier la réalité et à s'engager sur des promesses difficiles à tenir."
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