mercredi 28 mai 2014

l'expresso du 28 mai

De nombreuses voix au sein de l'UMP, Alain Juppé en tête, appellent à un rassemblement entre l'UMP et le centre. Le président du MoDem, François Bayrou, a prévenu sur BFMTV-RMC qu'il ne souhaitait pas entendre parler d'une fusion semblable à celle ayant abouti à la création de l'UMP en 2002. "Est-ce qu'on doit recommencer un parti d'union de la droite et du centre? J'y étais opposé en 2002, je le suis toujours. Je suis favorable à ce qu'il y ait une droite à droite et un centre au centre. On peut imaginer des constructions à partir d'organisations aujourd'hui séparées. Ça peut être l'UMP et le centre, ou ça peut être une construction politique nouvelle."
Lire notre interview de l'UDI François Sauvadet, favorable, lui, à une plateforme commune UDI-UMP.

L'attaque

Nathalie Kosciusko-Morizet s'en est prise mercredi sur France Info aux proches de Jean-François Copé : "Il est de notoriété publique que ce ne sont pas exactement mes amis. Dans Le Point, j'apprends que M. (Charles, Ndlr) Beigbeder, un des dissidents de Paris qui m'a fait beaucoup de mal, était actionnaire de Bygmalion. Ces gens-là m'ont combattu et depuis longtemps."
Lire sur le sujet : Comment ils ont fait chuter Copé

Le choix

Comme Alain Juppé, la députée UMP, Valérie Pécresse, souhaite que le prochain président de l'UMP s'engage à ne pas être candidat à la primaire du parti pour 2017. "Il faudrait que ceux qui seront candidats au congrès de l'UMP s'engagent à ne pas l'être à la présidentielle", a estimé l'ancienne ministre du budget sur France 2. Un point sur lequel diverge Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, qui a jugé pour sa part sur i-Tele que "le président d’un parti politique a vocation à viser la première marche du podium".

Le chiffre : 22%

Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a établi sur France Inter le seuil d'entrée au second tour de la prochaine élection présidentielle, qui se situe selon lui à 22%. Il a dès lors appelé en creux les écologistes et le Front de Gauche à une union de la gauche pour 2017. "Il faut viser le score de 22% pour avoir une chance réelle d'être au second tour. Ça pose une question au Parti socialiste et à toute la gauche."

Le mot : "mythos"

L'ancienne garde des Sceaux, Rachida Dati, a évoqué sur RTL l'éventail des responsabilités dans l'affaire Bygmalion, et notamment la mise en cause par certains de Nicolas Sarkozy. "Vous pouvez avoir des mythos, des gens qui en rajoutent, des gens qui veulent se défausser ou des gens qui sont responsables et qui n'ont encore rien dit ou n'ont pas été mis en cause
 

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